COMMENT BIEN SE FAIRE INDEMNISER
UN DÉGÂT DES EAUX, UN CAMBRIOLAGE… POUR OBTENIR UNE MEILLEURE INDEMNISATION DE VOTRE ASSURANCE, SOYEZ VIGILANT, AUSSI BIEN LORS DE LA SOUSCRIPTION DE VOTRE MULTIRISQUE HABITATION QUE PAR LA SUITE.
Une assurance multirisque habitation couvre a minima l’incendie, les tempêtes et autres événements climatiques, les dégâts des eaux, les catastrophes naturelles, les attentats, les actes de terrorisme et votre responsabilité civile vie privée (dommages involontaires que vous et vos proches causez à des tiers). En revanche, certaines garanties qui pourraient vous paraître indispensables peuvent ne figurer qu’en option: le vol, le vandalisme, les dommages électriques, le bris de glace, la garantie scolaire des enfants, la protection juridique ou encore les garanties dites de confort (voir point n° 5). Pensez aussi à bien répertorier tous les locaux à assurer (cave, garage, abri de jardin, etc.) et vérifiez s’il existe une garantie villégiature qui vous couvrira si vous louez un logement pour les vacances. Une assistance opérationnelle (serrurerie, vitrier), mobilisable même sans sinistre, peut également être bien utile.
2. RÉVISER LE MONTANT DU CAPITAL ASSURÉ
Une fois déterminé le montant du capital mobilier à assurer, on a tendance à ne plus s’occuper de rien pendant des années. Or il évolue en permanence : il suffit, par exemple, de changer ses meubles de salon ou d’installer une véranda pour qu’il ne corresponde plus à la valeur de vos biens. Vérifiez-le tous les trois à quatre ans et prévenez votre assureur si besoin. La présence de moyens de protection (porte blindée, volets, etc.), et surtout leur fermeture effective, est indispensable pour pouvoir être indemnisé en cas de vol, que ce soit lors d’une absence dans la journée (plus de 12 heures, par exemple), la nuit ou plusieurs jours d’affilée. Listez-les équipements et les conditions indiquées dans votre contrat pour éviter toute mauvaise surprise.
4. ÊTRE VIGILANT POUR LES OBJETS « SENSIBLES »
Ce sont les objets non inclus dans le capital mobilier usuel : ceux dont la valeur unitaire dépasse 5000€ par exemple, ceux que votre assureur définit comme des « objets de valeur » (bijoux, tableaux, fourrure, etc.), le matériel de sport, le matériel professionnel ou les objets qui vous sont confiés. Les plafonds d’indemnisation de ces objets sensibles sont spécifiques et souvent insuffisants : les vérifier et les ajuster est impératif.