Acheter une petite surface, les secrets de la rentabilité
UN LOYER AU MÈTRE CARRÉ SOUVENT ALLÉCHANT SANS TROP DÉPENSER POUR INVESTIR : LES STUDIOS ET LES DEUX-PIÈCES ONT PLEIN D’ATOUTS… VOICI COMMENT LOUER MIEUX, PLUS VITE ET AU BON PRIX.
S’ADAPTER AU MARCHÉ LOCATIF
« N’achetez pas selon vos goûts, mais en fonction de la demande locative », recommande Jean-françois Buet, le président de la Fnaim. Hormis dans les villes où l’immobilier est hors de prix comme à Paris, les jeunes actifs restent en général peu de temps dans les studios et les studettes. Ces biens se louent surtout à des étudiants ou à des touristes. Investissez donc dans une ville universitaire ou touristique, en ciblant les « bons » quartiers. « Une erreur classique consiste, pour bénéficier de prix plus faibles, à acheter à quelques stations de métro ou arrêts de bus des quartiers où les étudiants aiment sortir. Car, malgré la proximité, ces logements plairont moins aux parents, inquiets que leur enfant rentre le soir seul par les transports en commun », remarque Christophe Demerson, président de l’union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) Auvergne. De même, pour louer à des vacanciers, ne vous éloignez pas trop de leurs centres d’intérêt (plages, pistes de ski, monuments, etc.). Rechercher un très beau bien n’est pas non plus une bonne idée. « Même si vous l’avez payé plus cher, il restera difficile de le louer au-dessus du prix du marché », avertit Jean-françois Buet. Certains défauts, en revanche, ne sont pas rédhibitoires. Les étudiants, par exemple, ne rechignent pas à s’installer dans les étages élevés, même sans ascenseur, pour avoir davantage de lumière ou une vue agréable.
BIEN ESTIMER LE LOYER
Le plus simple pour connaître les emplacements attractifs et gérer son bien par la suite est assurément d’investir près de chez soi.