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Nous avons obtenu une dérogation du Congo-brazzavill­e

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AGNÈS, 44 ans, et son mari FRANCK, 50 ans

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu adopter un enfant. Avec mon mari, nous avons décidé que nous aurions d’abord un enfant biologique. En 2009, avec l’agrément en poche, et alors que je venais d’accoucher de notre deuxième enfant, nous avons entamé les démarches. Notre choix s’est porté sur deux pays. En Côte d’ivoire, notre dossier est rapidement devenu caduc, une guerre civile ayant éclaté dans le pays. Quant au Congo, il n’acceptait pas, en principe, de couples mariés avec enfant. Mais, avec l’aide d’une avocate locale, nous avons obtenu une dérogation du ministère congolais de la Justice. Il s’est ensuite écoulé seize mois entre le moment où nous avons été informés qu’antoine, alors âgé de 3 ans, nous attendait dans son orphelinat et le moment où nous sommes allés le chercher en 2013. L’explosion d’un dépôt de munitions à Brazzavill­e a notamment retardé les choses. Ce furent seize mois durant lesquels nous craignions chaque jour qu’un nouvel événement vienne tout bloquer. envisagé, l’enfant est d’abord proposé à des ressortiss­ants locaux, et seulement après à des étrangers. Aujourd’hui, les adoptions à l’étranger – Vietnam, Colombie, Haïti, Thaïlande et Côte d’ivoire en tête – sont inférieure­s à celles réalisées en France, qui sont restées stables. En 2016, 793 enfants bénéfician­t du statut de pupille de l’état ont été adoptés (contre 754 en 2008).

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