Cas pratique
Choisir le taux neutre, quel impact ?
Cas n°1. Le salaire mensuel imposable d’un salarié est de 3000 euros. Le taux de prélèvement de son foyer fiscal s’élève à 8 %. En principe, son employeur doit prélever une somme de 240 euros par mois sur son salaire. Si ce salarié opte pour le taux neutre, son employeur doit appliquer la grille du taux non personnalisé, et, en conséquence, un taux de 12 %. Le prélèvement retenu sur le salaire s’élève ainsi à 360 euros par mois. Le salarié devra donc avancer une somme de
120 euros par mois à l’administration fiscale. Cette dernière lui restituera les sommes versées l’année suivante, aucune régularisation mensuelle n’étant possible.
Cas n°2. Un salarié perçoit un salaire de 2000 euros net par mois et des revenus fonciers de 1500 euros net par mois. Son taux de prélèvement est de 14,9 %.
Il doit payer 522 euros d’impôt par mois. Il acquitte par prélèvement sur son compte bancaire un acompte mensuel de
222 euros pour ses revenus fonciers. En principe, au taux de 14,9 %, son employeur devrait prélever 298 euros sur son salaire de 2 000 euros net. Mais s’il opte pour le taux neutre, l’employeur applique la grille du taux non personnalisé, soit 7,5 % par mois dans son cas. Le prélèvement sur salaire est donc de 150 euros. Il manque donc 148 euros que ce salarié doit verser chaque mois à l’administration.
Pour cela, il doit se rendre dans son espace particulier sur Impots.gouv.fr et « Déclarer le montant dû » pour que le
Trésor public prélève cette somme tous les mois sur son compte s’il opte pour la reconduction automatique (en cas de changement de montant, il devra faire une nouvelle déclaration).