#ÉDUCATION
Oui, il existe des solutions pour se réorienter en cours d’année, mais ce n’est pas simple, surtout à partir de décembre. Avant tout, analysez avec votre fils les raisons pour lesquelles il souhaite renoncer à cette formation. Est-ce le contenu des études? Leurs débouchés? Le mode de formation en lycée? Sait-il vers quoi aller? Que votre enfant ait élaboré ou pas un nouveau projet, il doit être accompagné dans sa réorientation par un professionnel, comme un psychologue de l’éducation nationale dans un centre d’information et d’orientation (CIO). Si des établissements disposent encore de places vacantes en décembre ou après, ils sont seuls décisionnaires pour admettre, au cas par cas, de nouveaux candidats. Certaines académies disposent d’un « portail académique de places vacantes » en BTS et en DUT. Quelques filières proposent aussi des cursus en dix-huit mois avec une rentrée décalée. À vous de vous renseigner auprès d’un CIO ou de l’onisep. Dans le cas où votre fils souhaiterait intégrer une université, la démarche consiste à contacter directement L’UFR concernée pour demander s’il reste des places et dans quelles conditions il pourrait être accepté. Certaines universités proposent des semestres et des diplômes universitaires spécifiques (« Rebond », « Tremplin », etc.) qui aident les étudiants à réfléchir à leur réorientation et à leurs projets, à trouver des stages en entreprise, à se remettre à niveau avec des modules spécialisés, des certifications, etc. S’il ne trouve aucune place ou n’a pas de projet précis, votre fils ne doit surtout pas rester oisif. Qu’il mette les six prochains mois à profit pour acquérir d’autres compétences, par exemple en réalisant un service civique, en se lançant dans le bénévolat, en partant à l’étranger pour parfaire une langue étrangère, en travaillant pour découvrir des métiers… Objectif : enrichir son dossier pour l’an prochain.
Mon fils veut arrêter son BTS commencé en septembre. Peut-il se réorienter en cours d’année? Jérémy T., Rouen (76)