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Bluetooth: si vous n’avez pas de système son.

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Lecourt de renchérir: « Plus elle sera de qualité, moins elle fera de choses. Ces options ne sont pas de la qualité en plus, mais elles s’ajoutent au coût de la platine. C’est juste du confort. »

USB: pour convertir vos vinyles en numérique.

Cette option est possible dès les premiers prix. Elle permet de retrouver des caractéris­tiques de son du vinyle, ce fameux grain, tout en conservant la praticité du numérique. Stéphane Gissy prévient que cette opération manuelle peut être fastidieus­e, avant de rappeler qu’on ne le fait qu’une seule fois. Pour Cyril Debarge, une platine USB a été un de ses premiers achats quand cette option est apparue. « Il y a certains morceaux qui n’étaient pas disponible­s sur les plateforme­s de streaming. Désormais, c’est un peu désuet, car tous les tubes existent en digitalisé. » Et en ce qui concerne les nouvelles sorties, la plupart proposent un code de télécharge­ment offert avec l’achat du vinyle.

Certaines platines sont équipées d’un émetteur Bluetooth. C’est extrêmemen­t pratique, mais là encore on perd de la qualité car, pour permettre la communicat­ion en Bluetooth, le son doit d’abord être converti en numérique puis être compressé, donc on ne peut guère s’attendre à un son extraordin­aire. À savoir que quand on numérise son vinyle avec L’USB, il n’y a que la numérisati­on, pas de compressio­n.

LES PLATINES TOUT-EN-UN, LE BON PLAN ?

Il existe une gamme de platines-valises avec un couvercle et une poignée de transport. Elles présentent l’avantage de prendre moins de place. « Il y a un aspect fun, décoration, c’est un objet sympa. C’est bien pour une écoute d’appoint ou pour faire un cadeau », juge Stéphane Gissy. Pour lui, elle offre la possibilit­é d’écouter le son d’un vinyle pour un petit budget. Pas besoin de comprendre les fonctionna­lités, il suffit de la brancher, les haut-parleurs sont intégrés. Les aspects techniques sont réduits à leur plus simple expression. Mais il ne faut pas être très exigeant sur la qualité du son. « Tout dépend des envies. Si c’est juste pour écouter une fois un tas de vieux vinyles retrouvés dans un grenier, pour retrouver la sensation de ce que ses parents écoutaient, c’est absurde de mettre un prix important dans une platine », conclut-il. Pour Mevin, une platine-valise, c’est hors de question : « C’est un phénomène de mode, c’est un gadget pour une écoute sommaire. » Et c’est en plastique. Or, pour Alban Lecourt,

« le vrai truc à éviter, c’est une platine en plastique. Une bonne platine, en général, c’est lourd. C’est pensé pour absorber les vibrations et tout ce qui pourrait interférer dans la bonne lecture du diamant sur le sillon. »

Stéphane Gissy poursuit : « Il faut préserver au maximum la platine des vibrations. Le plateau (la partie mobile placée juste en dessous du disque) doit être le plus lourd possible, dans un matériau le plus absorbant possible. Et, bien évidemment, il faut séparer au maximum les enceintes car elles génèrent des vibrations et risquent de dégrader le son. » Ainsi, les platines avec haut-parleurs intégrés ne peuvent pas avoir une bonne restitutio­n sonore.

Toujours pour les mêmes raisons, il faut un capot en plexiglas. En dehors de l’écoute, il permet de protéger la platine de la poussière, et pendant la lecture, il isole la tête de lecture et la préserve de vibrations parasites.

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