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Les zoos ne répondent pas aux besoins des animaux sauvages

- Nikita BACHELARD Chargée d’affaires et de relations publiques de la Fondation droit animal, éthique et sciences

Pour des raisons éthiques, nous nous opposons à toute captivité d’animaux sauvages. Ils n’ont pas à être utilisés pour nous divertir ! Certes, certains zoos font des efforts pour améliorer leurs conditions de vie. Malgré cela, même les meilleurs d’entre eux ne peuvent répondre aux besoins complexes des animaux sauvages, ce qui est pourtant nécessaire à leur bien-être. Lions et tigres ont par exemple besoin de chasser, et ils ne le peuvent pas. Certaines espèces, comme l’ours polaire, s’adaptent encore moins bien à un milieu captif et en souffrent physiqueme­nt et mentalemen­t. Les animaux doivent pouvoir fuir le regard du public, mais les parcs organisent leur activité pour qu’ils puissent être vus. Autre problème pour eux, ne pas pouvoir choisir leur partenaire lors de la reproducti­on. On estime les zoos indispensa­bles pour des raisons de conservati­on, de pédagogie ou de recherche, mais c’est faux. La préservati­on d’une espèce se fait dans l’écosystème pour lequel elle est adaptée. Et pour être valable, la recherche doit s’opérer en milieu naturel. Quant à la dimension pédagogiqu­e, l’impact positif sur les visiteurs n’est pas prouvé. Un zoo reste un parc d’attraction. Aujourd’hui, des technologi­es efficaces permettent d’éduquer la population sans avoir à emprisonne­r des animaux.

MA_CONCLUSION

Parmi les moyens d’approcher les animaux sans compromett­re leurs conditions de vie, il y a la balade en forêt ou à la campagne, près de chez soi. En mer, l’observatio­n s’opère de manière respectueu­se grâce à des organismes labellisés.

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