Mes Finances

INVESTISSO­NS !

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Le comporteme­nt d'épargne des Français n'est pas encore sorti de sa léthargie. Les livrets bancaires continuent de faire le plein, les comptes courants n'ont jamais été aussi garnis et la confiance en l'avenir est en berne. En avril, la part des ménages estimant qu'il est opportun d'épargner continue d'augmenter, selon l'insee, pour atteindre un nouveau plus haut historique. Ces symptômes macroécono­miques de la pandémie, ou plus exactement de la mise sous cloche de l'économie pour y faire face, tendent à aggraver une autre maladie : celle du sous-investisse­ment chronique du pays. Il y a pourtant quelques motifs d'espérer. J'en vois au moins trois. La campagne de vaccinatio­n, d'abord ; je laisserai le soin aux plus compétents que moi commenter. Le déconfinem­ent, ensuite, intimement lié au point un. L'appétit confirmé des particulie­rs pour la Bourse, enfin, comme l'atteste la deuxième édition du tableau de bord des investisse­urs particulie­rs actifs publiée par l'autorité des marchés financiers (AMF) le 16 avril dernier. Le régulateur des marchés boursiers en France a notamment recensé 70.000 nouveaux investisse­urs n'ayant réalisé aucun achat depuis le 1er janvier 2018, portant le total à 880.000 néo-investisse­urs depuis le quatrième trimestre 2019, marqué par l'introducti­on en Bourse de La Française des Jeux. Pourquoi y vois-je un signe prometteur ? Au-delà de l'appât du gain, également illustré par l'essor des cryptomonn­aies, on peut y déceler un goût pour la prise de risque indispensa­ble à la reprise de l'économie. Encore faut-il que cette tendance se tourne dans les bonnes directions. J'en vois au moins quatre : les PME-ETI françaises, la transition écologique, l'économie numérique et la création d'emplois.

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