En 4K on voit mieux... surtout les défauts !
Quand on achète le logo 4K, on achète du rêve : une belle image, grande et détaillée. Et c’est souvent la douche froide au premier visionnage de l’oeuvre qu’on vient de créer... En ef fet, il ne faut pas perdre de vue qu’en augmentant la taille de l’image, on augmentera aussi logiquement celle des défauts. Ceux qui paraissaient anodins et quasi-imperceptibles en Full HD deviennent énormes en UHD. Dans le rôle du « gâcheur de plaisir », on trouvera le défaut de mise au point (image pas nette), le tremblement non maîtrisé, la dynamique massacrée (zones claires toutes blanches et zones sombres toutes noires), et le bruit numérique habituellement si faible, devenant soudain quasi-identique au brouillage de Canal+. Si vous commencez en 4K, ne vous découragez pas. Persévérez, af finez votre technique, et n’oubliez jamais que l’UHD nécessite une préparation par ticulièrement méticuleuse. Le moindre défaut ne pardonne plus ! Pour vous aider, vous trouverez des tonnes d’accessoires. Des trépieds ou des Gimball pour stabiliser vos prises de vue (à utiliser en plus de la stabilisation du capteur ou de l’optique de votre appareil), des filtres ND (neutres) pour obscurcir une par tie du paysage (souvent le ciel, vous permettant d’exposer correctement le sol, plus sombre, et d’avoir au final une belle image avec un beau ciel ET un beau décor). Ne laissez jamais votre caméra monter toute seule en ISO et dépasser les limites du bruit acceptable. Si la scène est trop sombre, remettez à plus tard ou trouvez de l’éclairage. Les astuces sont légion, vous en trouverez énormément sur Internet. Mais encore une fois, pour un résultat correct, travaillez avec une extrême précision.