Micro Pratique

Il est mini, mais il est doué ! Acer Predator G1

- Damien Labourot

Un PC fixe compact, très performant et bien pensé, voici comment l’on pourrait résumer le Predator G1 d’Acer en quelques mots. Bien évidemment, on ne va pas s’arrêter à cela, mais vous avez l’idée générale.

Normalemen­t les PC compacts font toujours des compromis au niveau des per formances pour que la machine soit utilisable au quotidien sans avoir à por ter un casque anti-bruit ou des gants avec protection thermique. Pour son Predator G1, Acer ne semble pas en avoir fait si l’on regarde la fiche technique de près. Dans ce boîtier mesurant 418 x 348 x 110 mm, on trouve une configurat­ion digne d’une grande tour avec un Core i7 6700 d’Intel ainsi qu’une GeForce GTX 1080 de nVidia. Le boîtier dispose d’une gueule racée et regorge de bonnes idées. Tout d’abord, son rétroéclai­rage est programmab­le via une applicatio­n. On peut ainsi retoucher et personnali­ser son PC à ses couleurs. Il embarque aussi un accessoire très pratique : des crochets rétractabl­es pour pouvoir poser jusqu’à deux casques de par t et d’autre de la machine. Pour arriver à ses fins et pouvoir caser cette vaste cavalerie, Acer a dû externalis­er l’alimentati­on, qui se présente comme deux blocs normalemen­t prévus pour des ordinateur­s por tables. Si cela s’avère une bonne idée, elle nous pose un léger souci : que faire si l’une des deux tombe en panne ? Ce type d’alimentati­on n’est pas standard ne seraitce qu’à cause des connecteur­s à relier au PC. Le lecteur optique est bien présent mais, là encore, avec une largeur en dessous des normes, il a fallu ruser. Le constructe­ur est donc passé par un modèle dédié au mobile, qu’il a mis à la ver ticale. Et cela fonctionne par faitement. On aime aussi vraiment le kit clavier/souris livré avec cette machine. Le premier est mécanique et assez dépouillé. Cela ne l’empêche pas d’avoir des touches pour les macros et des raccourcis multimédia­s et d’être rétro-éclairé. La souris est assez classique – pour un modèle gamer – mais elle est légère et glisse plutôt bien.

Silence, ça tourne !

À vrai dire, on s’attendait à ce que ce Predator G1 fasse un vacarme du diable avec une telle configurat­ion dans un boîtier si compact. Et nous avons a été agréableme­nt surpris ! Même lorsque nous avons titillé la carte graphique et l’avons poussée à son maximum, le bruit et la chauf fe se sont montrés bien contenus. Impression­nant. Nous avons alors ouver t les entrailles pour comprendre et, dans un si faible espace, on pourrait encore en rajouter à l’intérieur ! Le circuit de refroidiss­ement est assez convention­nel et l’on peut même envisager des changement­s par la suite pour encore améliorer. Côté per formances, rien à dire. Rien ? La GeForce GTX 1080 de nVidia fait un travail remarquabl­e dans les jeux, pour peu qu’on ait téléchargé le bon pilote du moment. Forcément, tout notre panel de jeux est passé sans encombres et l’on a de la puissance à revendre. Bien entendu, ce PC a aussi toutes les aptitudes pour la réalité vir tuelle. Le seul regret vient de la par tie stockage avec un SSD qu’on aurait aimé doté d’une capacité plus impor tante. Au final, ce Predator G1 710 nous plait vraiment, car il est sans concession malgré son format compact. Qui plus est, il n’est pas figé et peut évoluer dans le temps. Il est aussi possible de le bidouiller un peu, ce qui n’est pas sans nous donner des idées. Reste son prix de 2 000 € à digérer mais, en contrepar tie, il of fre ce qu’il y a de mieux sur le marché et nous assure de pouvoir le conserver dans le temps. Il n’y a au final que la partie alimentati­on qui nous retient vraiment. Car pour le reste, il a tout pour plaire.

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Lesdiffére­ntséclaira­ges sontperson­nalisables­àsouhait!

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