Micro Pratique

Google Drive

L’INCONTOURN­ABLE DU MOMENT

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Pour un éditeur qui n’a pas véritablem­ent d’OS auquel adosser son service, peaufiner son of fre en ligne est vital. Et for t logiquemen­t, c’est lorsqu’on utilise beaucoup les autres solutions Google que son cloud prend tout son sens. Le meilleur exemple étant Gmail qui permet de sauvegarde­r les pièces jointes dans le cloud ou de joindre des fichiers sous forme de liens Google Drive. Sans oublierext­e courantla suite avec bureautiqu­e lettrine de Google, excellente, et gérant le travail collaborat­if en temps réel. De base, on a accès à 15 Go gratuits mais ce plafond est facilement extensible si on utilise des smar tphones Android. Plusieurs marques rendent en ef fet leur utilisateu­r éligible à 100 Go de stockage gratuit pour deux ans. C’est rapidement indispensa­ble si on utilise par exemple Gmail au quotidien. Les 15 Go de base se remplissen­t très rapidement, à moins que l’on ne prenne le temps de télécharge­r texteses mails courant en local et de les archiver hors cloud. Des for faits allant jusqu’à 30 To sont proposés, moyennant rétributio­n. Les fonctions de OneDrive sont elles aussi excellente­s. Il est possible de synchronis­er un dossier depuis son PC, et même de choisir quels sous-dossiers synchronis­er ou non. En cas de mauvaise manipulati­on, Google conserve une archive des fichiers supprimés pendant 30 jours… toujours utile en cas de problème. Les fichiers hébergés répondent à des spécificat­ions assez strictes. Pour ceux issus des Google Apps, des limites de taille (en signes pour le texte, en cellules pour les tableurs, en poids pour les présentati­ons) sont fixées, mais elles sont assez larges pour qu’il soit dif ficile de les excéder (plus d’un million de caractères dans un document texte… c’est beaucoup). Les autres fichiers sont limités à 5 Go maximum, ce qui pourra gêner les amateurs de vidéo 4K par exemple. Côté plus, on signalera la fonction de « scan » qui permet de prendre simplement en photo un document qui sera sauvegardé sous forme de PDF dans le cloud. Et si vous tentez d’ouvrir un fichier non pris en charge par défaut, il est possible de chercher une appli à associer au navigateur et à ce type de fichier pour pouvoir les utiliser, ce qui rend les compatibil­ités quasiment illimitées… sous réserve qu’une appli existe. Côté multimédia, enfin, les photos sont bien traitées et présentées, et les vidéos sont bien gérées. La plupar t des formats sont reconnus et on peut stocker n’impor te quelle définition en ligne dans la limite de 5 To (sous réserve de place suffisante). Mais pour la lecture, le fichier est transcodé et restitué en Full HD au maximum.

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