Comment choisir un périphérique
Entre les produits far felus, vendus à prix d’or, et ceux qui ne produisent pas ce que l’on attend d’eux… Il faut faire le tri !
Dès lors qu’il s’agit de seconder son PC, le monde des accessoires et des périphériques est une véritable foire où il y a du bon, de l’excellent et malheureusement aussi... du moins bon. Entre la car te mémoire ou la clé USB qui a débit anémique et qui rend chaque copier-coller interminable ou l’imprimante qui demande de nouvelles car touches au bout de cinq pages et qui valent plus cher que l’imprimante en elle-même, les exemples concrets d’erreurs d’achat sont nombreux. Comme pour l’acquisition de votre ordinateur, l’achat du moindre accessoire doit être un acte mûri, réfléchi et jamais un coup de coeur ou un achat à l’instinct. Cela évite bien des surprises.
Évaluer ses besoins
Il convient plus que jamais d’évaluer le produit, de regarder les éventuels retours d’utilisateurs, et d’éplucher les fiches techniques. Ensuite, il faut voir si l’objet convoité entre en adéquation avec votre besoin. Par exemple, rien ne ser t d’acheter une imprimante laser si vous n’imprimez deux fois par an, comme il peut être inutile de prendre une car te mémoire rapide… alors que le lecteur de votre ordinateur ou de votre appareil photo est inter facé en USB 2.0 ! Et ces évidences restent valables quel que soit l’accessoire ou périphérique. Prenons encore un exemple, vous avez besoin d’un kit clavier/souris. Il en existe avec ou sans fil et, dans cette dernière catégorie, il y en a en Bluetooth ou en radiofréquence (via un dongle USB). Or, si vous êtes joueur, ils sont souvent à proscrire car ils ont un temps de latence plus élevé qu’avec un fil. Ensuite il y a les fonc-
tionnalités comme les raccourcis du côté du clavier ou les boutons additionnels pour la souris. Ajoutons aussi que cer tains ne sont pas exploitables dans le Bios de la car te mère… Rien n’est jamais vraiment simple.
Les pièges du stockage
Dans le monde des accessoires dédiés au stockage ( car tes mémoire, clés USB, disques durs externes), il y a plusieurs points à détailler très attentivement. En premier lieu, c’est tout simplement la forme (SD, MicroSD) ou le connecteur (USB, Micro USB, USB type C). Ensuite, il faut considérer la norme exploitée (USB 2.0, USB 3.0, SDHC, SDXC, etc.) et vérifier si celle-ci convient bien à votre usage et à ce que vous possédez déjà. Vérifiez systématiquement la compatibilité des cartes mémoire car elles ne sont pas forcément accessibles d’un niveau à l’autre : si votre lecteur n’accepte que du SD ou SDHC, Légendene foncez pas les yeux fermés sur une car te SDXC… qui ne pourra pas être lue. Un disque dur en USB 3.0 sera fonctionnel en USB 2.0… mais à un débit très réduit et si sa capacité est inférieure à 2 To. Au-delà de celle-ci, cela pose souvent problème. Viennent après les per formances annoncées par le constructeur. Elles peuvent être exprimées en débit (disque dur, SSD ou clé), en mégaoctets par seconde et en opérations par seconde (SSD), voire en Class (car te mémoire). Pour ces dernières, l’indice donné par le constructeur donne un débit minimal possible en écriture séquentielle de fichiers. Si la car te est de type Class 10 par exemple, elle sera alors capable d’écrire à au moins 10 Mo/s. U3 nous donnera 30 Mo/ s, V90 à 90 Mo/ s ! Mais attention à cela, les fabricants ajoutent leurs propres termes qui n’engagent qu’eux et recouvrent la car te mémoire de logos divers et variés. Par ailleurs, il faut être vigilant aux petites lignes qui indiquent les conditions de tests des produits et il ne faut jamais confondre Mbit/s (Megabyte per seconde) et Mo/s (Mégaoctet par seconde). Dans le premier cas, c’est le débit théorique, tandis que le second est concret. Pour passer de l’un à l’autre, on multiplie ou divise par 8, c’est-à-dire un octet. Par exemple : 1 Gbit/s = 125 Mo/s en pratique. Enfin, pour ce qui concerne plus spécifiquement les clés USB, il ne faut pas tomber dans le piège de l’achat gadget. On est d’accord, c’est dif ficile, mais il vaut mieux en sélectionner une pour ses caractéristiques techniques que parce qu’elle est jolie. Rappelez-vous que, bien souvent – pour ne pas dire à chaque fois ou presque –, les plus séduisantes embarquent ce qu’il y a de pire sur le marché. Elles sont souvent lentes et peu fiables dans la durée.
Avec ou sans fil ?
Passons à autre type d’accessoires avec les claviers et souris. Ils peuvent prendre un très grand nombre de formats et de technologies qui pourront vous être utiles ou vous rendre ser vice. D’autres beaucoup moins. Il faut alors se poser des questions et regarder votre usage actuel et futur.
Si vous jouez sérieusement, préférez encore et toujours des modèles filaires, car ils sont souvent plus réactifs – une caractéristique indispensable pour les jeux de tir à la première personne (FPS) où la moindre latence peut être fatale. Les constructeurs mettent le focus depuis quelque temps sur les modèles pour joueurs embarquant des touches mécaniques très précises mais qui peuvent aussi se montrer très bruyantes. Ils en profitent aussi pour proposer un éclairage RGB qui ajoutera de la lumière… Utile ouextepas courant?Àvous de voir ! Le meilleur conseil que l’on a à donner pour un clavier, sur tout si vous allez devoir passer des heures à taper dessus, c’est de l’essayer. Tous n’offrent pas la même sensation, le même toucher ; certains utilisateurs pourront apprécier le côté plat proche d’un ordinateur por table alors que d’autres préféreront une inclinaison plus impor tante de leurs mains. Si vous n’avez pu l’essayer, profitez de vos droits de rétractation pour retourner un modèle qui, au final, ne serait pas à votre goût. Du côté des modèles sans fil, on trouve plusieurs standards exploités : la radiofréquence qui nécessite un dongle en USB sur votre PC, ou le Bluetooth. L’avantage de ce dernier tient essentiellement à son intégration à de nombreux appareils mobiles. Si vous utilisez par exemple un ordinateur por table ou un conver tible de type 2-en-1, il est préférable de se tourner vers le Bluetooth car le nombre de por ts USB de ce type de machine est très limité. Mais attention à un point avec ce type de clavier : l’inter vention dans le coeur de votre ordinateur sera... impossible, le Bluetooth n’étant pas pris en charge nativement par le Bios de nos PC ! Pour ce faire, il faudra repasser par du filaire. Deux « détails » qui ont leur impor tance dans le choix d’un clavier ou d’une souris sans fil, c’est bien sûr l’autonomie annoncée, et s’il s’agit d’une alimentation via batterie ou simple jeu de piles. À l’usage, cela peut être très dif férent car un temps de charge doit être à considérer de temps à autre, sur tout si vous frappez dessus souvent ! La por tée du signal entre le récepteur branché à votre PC et le kit clavier/souris peut également avoir de l’impor tance, sur tout si une distance notable sépare votre unité centrale de votre bureau. Du côté de la souris, bien entendu la première chose à regarder est sa forme, surtout si vous êtes gaucher, car toutes les souris ne sont pas ambidextres. Bien entendu, en fonction de l’usage de l’ordinateur, il peut être intéressant d’avoir plus de boutons que les deux clics et le déplacement, sur tout depuis Windows 10 et ses nombreuses gestuelles à prendre en compte. Cela permet souvent de gagner du temps et simplifie le quotidien. Nos souris ont perdu leur boule depuis de nombreuses années et celle- ci ne nous manque pas le moins du monde. Les capteurs sont nettement plus précis et les per formances sont exprimées en DPI. Plus le capteur est précis et meilleur il est en théorie, mais là encore, une très haute précision ne s’avère intéressante que si vous jouez ou faites de la retouche photo. Dans le cas contraire, cela ne ser t pas à grand-chose, si ce n’est faire grimper le prix !
Les imprimantes, laser ou jet d’encre ?
Les imprimantes font toujours couler beaucoup d’encre… au sens propre comme au figuré. Elles sont généralement sujettes à des interrogations, notamment en raison du coût des consommables qui peuvent être très élevés à l’usage. Pour pouvoir faire son choix correctement, il est nécessaire de définir la quantité de documents que vous imprimez et la fréquence d’utilisation. Ce nombre vous permettra de savoir s’il est intéressant ou non de vous orienter vers une imprimante laser. Ces dernières ont une raison d’être dès lors
exte courant avec lettrine que la fréquence est élevée ( plus de 200/300 pages par mois) et que l’on sor t beaucoup de documents en noir et blanc. Si vous n’imprimez que quelques photos de temps à autre ou quelques dessins pour des enfants, un modèle à jet d’encre restera encoretextecourantlasolution la plus ef ficace. Au niveau des options disponibles, les imprimantes sont désormais quasiment toutes de type multifonction, c’est-à-dire qu’elles possèdent un scanner intégré. Ne cherchez plus autre chose, vous ne trouverez pas. Autre fonctionnalité qui est présente dès l’entrée de gamme, le sans-fil. C’est très pratique dès lors qu’on possède plusieurs appareils à la maison (ordinateur, tablette, smar tphone, etc.). En outre, il peut être intéressant de se pencher sur les fonctions propres à l’impression, avec notamment le nombre de pages qui peuvent être imprimées à la minute, tant en monochrome qu’en couleur. Si vous hésitez entre deux produits de marques dif férentes, prenez aussi le temps de regarder le prix des car touches car, par fois, on constate de vrais écar ts d’une marque à l’autre et cette différence peut représenter une véritable somme si l’on calcule à l’année ! Les car touches d’encre compatibles peuvent s’avérer intéressantes pour réaliser des économies drastiques sur la facture consommables mais attention car, par fois, elles ne fonctionnent pas aussi bien que les encres of ficielles. Toutefois, ce type de produits peut être une solution à tester, sur tout si vous imprimez beaucoup. À noter que, depuis quelque temps, les constructeurs nous incitent à souscrire un forfait « consommables », c’est-à-dire qu’une fois « abonné », on ne paye plus chaque cartouche, mais on a la garantie d’avoir de l’encre tout le temps pour un cer tain volume de pages imprimées. Cela peut valoir le coup, mais il faut là encore prendre le temps de bien réfléchir et faire ses comptes, sans forcément prendre seulement en considération les économies réalisées annoncées par les constructeurs !
L’audio autour de votre PC
Passons à la par tie audio entourant votre machine, que ce soit avec des enceintes, avec un casque, ou les deux ! Là encore, il existe de nombreux pièges distillés par les constructeurs dans lesquels il ne faut pas tomber. Du côté des enceintes, le principal vient de la puissance ef fective annoncée, qui est généralement surévaluée. Ou alors elle est additionnée pour faire un gros chiffre et qui ne correspond à rien dans la réalité, sur tout quand on a un kit 2.1, c’est-à-dire avec deux enceintes et un caisson de grave. Une fois ce premier piège franchi, il en existe un second : le rendu sonore. Et là, c’est une question de goût, car cer tains vont aimer les basses fréquences percutantes alors que d’autres préféreront avoir tout le spectre rendu de manière la plus complète possible et de la façon la plus neutre : basse, médium et aigus sont exécutés avec le plus de jus-
tesse possible. Puis il faudra déterminer ce que vous souhaitez faire en mettant des priorités. Si c’est pour écouter de la musique, une paire d’enceintes classique ou un kit 2.1 sont par faits ; s’il s’agit de sonoriser des jeux ou des films, un kit à 6 ou 8 canaux (5.1 ou 7.1) est préférable. Clairement, ce type de produit garantit une meilleure immersion. Mais attention car, en audio pure, ils sont généralement moins bons, sur tout s’ils ne proposent pas de mode 2.0 (rendu stéréo). Pour les casques, il en va de même ou presque et un essai n’est cer tainement pas de trop. Au pire, une récolte d’avis utilisateurs peut déjà donner un avant-goût. Si vous êtes joueur, des modèles disposant de fonctionnalités de spatialisation de rendu peuvent s’avérer ef ficaces dans les jeux. Mais c’est là encore une histoire de goût avant tout : cer tains aiment, d’autres non. La connectique peut avoir ses avantages et inconvénients, cer tains proposent un unique por t USB pour se relier au PC, d’autres un simple connecteur jack de 3,5 mm ou encore un câble optique. Il faut alors vérifier que votre machine dispose de la connectique adéquate. Cer tains por tables font du 2-en-1 au niveau de la prise jack, elle peut en ef fet laisser passer un signal optique. Il faut alors vérifier les caractéristiques de sa machine si le logo caractéristique ne le signale pas (S/PDIF).
Le Wi-Fi et ses multiples normes
Si vous souhaitez ajouter ou modifier la connexion sans fil de votre PC, là encore il y a quelques pièges à éviter : des protocoles Wi-Fi, il en existe beaucoup et tous ne suivent pas forcément les standards définis par la Wi- Fi Alliance ! Ensuite, il faut connaître le type de réseau sans fil suppor té par votre box à Internet ou point d’accès Wi-Fi. Même si l’émetteur dif fuse en Wi-Fi 802.11g (norme de 2003), il sera préférable de prendre un adaptateur en Wi- Fi 802.11ac, car il devrait of frir une meilleure couver ture de signal et sera prêt pour le futur en cas de changement. Attention toutefois à une chose, les constructeurs ont par fois tendance à communiquer d’une manière far felue, presque mensongère, quand il s’agit de réseau. Il leur arrive d’additionner toutes les bandes passantes pour mettre un gros chif fre sur la boîte, un chiffre qui ne veut strictement rien dire dans la réalité. De plus, ne comptez jamais sur la couver ture annoncée, car elle est toujours relevée dans les meilleures conditions possibles, c’està-dire sans mur por teur, sans por te, sans étage… sans rien ! L’impor tant est de chercher dans les petites lignes pour savoir combien il y a d’antennes et quel est leur débit maximal théorique sur chacune. Si vous souhaitez mettre à jour la par tie Wi-Fi de votre por table, évitez au possible les clés USB de type « nano » car les antennes intégrées pourront limiter la couver ture du signal. Privilégiez les modèles cer tes plus disgracieux, mais ô combien plus longs, car ils intègrent souvent des antennes elles aussi plus longues. Bien sûr, si vous êtes proche du point d’accès, c’est tout à fait possible d’utiliser de tels produits. Enfin, lorsque vous achetez un adaptateur, cherchez à savoir combien d’antennes il embarque. C’est souvent peu ou mal com- muniqué par les constr ucteurs, et pour cause, ils se contentent du minimum syndical, c’est-à-dire une seule antenne. Si l’on prend la dernière norme en date, soit le Wi-Fi 802.11ac, sur une antenne, le débit maximal est de 866 Mbit/s. Ne comptez donc pas avoir plus, et ce sera une nouvelle fois très théorique.
Quelle webcam ?
Passons aux webcams qui peuvent aussi être un nid à pièges divers et variés. Plusieurs éléments vont en faire un produit bas ou haut de gamme en commençant par le capteur optique. Plus sa résolution est élevée et plus il sera capable de retranscrire une grande image (HD, Full HD, 4K). Mais, il faut aussi que la taille du capteur soit rela- tivement impor tante pour pouvoir bien capturer la lumière et c’est souvent là que le bât blesse. Pis encore, les constructeurs ne donnent que rarement cette information. Il faudra alors tester en conditions réelles. Si vous envisagez de faire de la visioconférence en haute ou très haute définition, il faut aussi penser à la qualité de votre connexion à Internet. En effet, inutile de penser à faire une très bonne discussion vidéo si vous êtes en bout de ligne ADSL. Le débit sera trop faible. Le micro intégré peut aussi avoir ses faiblesses, sur tout en entrée de gamme, s’il ne
dispose par exemple d’aucun filtre pour les bruits extérieurs à la voix… Si tel est le cas, il faudra vous orienter vers un micro casque à part, qui sera certainement plus efficace et de meilleure qualité. Les webcams pour PC sont souvent interfacées sur ex te del’ USB courant 2.0, avec voire lettrine del’ USB 3.0 pour les modèles supportant la 4 K, mais il est aussi possible d’opter pour des modèles Wi-Fi ou Ethernet. Attention, ces modèleslà sont avant tout pensé s pour un usage professionnel et/ ou pour de la surveillance. Mais ils pourront être aussi utilisés avec texte d’ autres courant appareils que le PC( smart phone, tablette, etc. sous Android ou iOS). D’ordre général, préférez de toute façon un produit de marque (Microsoft ou Logitech) car, outre la partie matériel le, c’est aussi le logiciel qui aide la webcam à être un bon modèle ou pas. Les pilotes peuvent avoir une influence non négligeable sur le résultat et surtout offrir la meilleure compatibilité possible avec les logiciels de mes sage rie(Skype, Facebook, etc.).
La domotique et ses protocoles
Passons à un autre segment de produits où il est bien compliqué de faire son choix, les accessoires dédiés à la domotique tels que des prises, ampoules, caméras, détecteurs en tout genre qui of frent de nombreux services dans notre quotidien toujours plus connecté. Cer tains produits ont la bonne idée d’utiliser des standards tels que le WiFi, le Bluetooth, l’Ethernet, et cela les rend normalement interopérables avec de nombreuses solutions logicielles et/ou d’autres matériels. Or, pour cer tains autres, ce n’est pas le cas : soit ils exploitent des normes qui leurs sont propres, soit des protocoles particuliers, soit un langage par ticulier. Dans ce cas, il faut forcément utiliser les logiciels et applications développées par le constructeur et l’interopérabilité se trouve mise à mal. En conclusion, à moins de vouloir tout choisir sous une même marque et ne se ser vir que des outils qu’elle propose, autant prendre le temps de regarder si le produit que vous convoitez est compatible avec, par exemple, l’application IFTT, car cela pourra être pratique pour faire un lien avec d’autres appareils. Il peut s’avérer judicieux aussi de vérifier s’il fait par tie des élus pour fonctionner avec le Home de Google (que l’on a testé dans le Micro Pratique n° 253) ou encore avec la fonctionnalité de centralisation de la domotique d’Apple. Avoir la liber té de choisir ce qui va fonctionner autour peut être un vrai plus, quitte à payer un peu plus cher son appareil connecté.
La jungle des câbles et le manque d’infos
Finissons avec un « truc » qui peut par fois nous faire perdre notre latin : les câbles ! S’il y a un accessoire qui est source de problèmes, c’est bien celui-là. Déjà, il y a beaucoup de mythes sur la qualité des câbles qui peuvent faire passer cer tains modèles pour des Ferrari du domaine avec un connecteur, ou un blindage par ticulier qui lui of fre une meilleure résistance aux inter férences, etc. Mais c’est souvent dans les petits détails que l’on oublie qu’ils peuvent nous faire la misère. Parmi les câbles DVI, par exemple cer tains n’acceptent que les signaux digitaux ( DVI- D) : si vous mettez un adaptateur, c’est fini, le signal ne passe plus ! Et pour relier un ordinateur à un téléviseur 4K, il faut impérativement un câble HDMI 2.0, combien sont vraiment compatibles ? Les câbles réseau sont aussi un grand classique : on se retrouve limité à 100 Mbit/s alors que la car te réseau ou le commutateur est compatible avec le gigabit Ethernet. Qui est le coupable ? Le câble de catégorie 5 que l’on a mis entre les deux... Pire encore, les câbles pour smar tphones compatibles avec les normes de chargement rapides, tous le sont si l’on en croit les fabricants… Attention, ils « supportent » la fonction, mais ils ne la prennent pas en charge pour autant. Le chargeur le fait, le smartphone le fait mais, au milieu, si le câble ne le fait pas, il faudra dire au revoir à cette fonctionnalité très pratique ! C’est toujours rageant de tomber dans ce genre de piège… Les fabricants ou vendeurs de câbles n’ont que rarement des sites sur lesquels s’appuyer pour dénicher l’information. En cas de dysfonctionnement, n’y aura pas d’autres choix que de renvoyer le produit.
Les bonnes règles
Plus que jamais, quel que soit l’accessoire ou le périphérique que vous convoitez, prenez le temps de lire les caractéristiques, d’éplucher les notices, de vous renseigner avant d’acheter. Trop souvent, le marketing des constructeurs nous incite à tomber dans de nombreux pièges... Sans chercher à devenir le ou la spécialiste des accessoires, il vous faut un maxi- mum d’informations avant d’acheter pour être sûr que le produit sera conforme à ce que vous pensiez ou imaginiez faire. N’oubliez jamais par ailleurs que, lorsque vous commandez en ligne, vous disposez d’un minimum de 14 jours pour retourner un produit qui ne conviendrait pas ou qui ne serait pas conforme à ce qui était mentionné sur la fiche produit. Cer tains magasins physiques font de même désormais et c’est une bonne chose.