Kingdom Come : Deliverance

Lancé en 2014, Kingdom Come : Deliverance arrive enfin en version finale sur le marché. Trois ans de développement et d’accès anticipés pour un RPG singulier.

Tout à l’ancienne

Imaginez un RPG où le héros n’est que fils de forgeron, et où il n’y aura jamais de fée, de magicien ni même de dragon ! Kingdom

Come : Deliverance évolue dans un monde historique, plus exactement dans un scénario qui respecte les us et coutumes du Moyen-Âge. Autant dire que vous n’aurez pas de potion qui coupe la faim ou restaure la santé et que, dès les premières minutes de jeu, vous allez devoir faire avec une armure qui résiste à tout.

Des dialogues et des choix

Vous voilà en Bohème en 1403. Vous, Henry, fils de forgeron, allez découvrir la dure vie paysanne du XVe siècle. Manger, dormir, se soigner, ou trouver quelqu’un capable de le faire, seront au coeur de vos préoccupations. Il faudra donc rencontrer, discuter et combattre différents PNJ. Le jeu dispose d’un gameplay lui aussi à l’ancienne, c’est-à-dire qu’il faut du temps pour maîtriser l’ensemble. Et suivant votre approche d’un personnage, d’un dialogue ou d’une quête et, fonction de vos talents, vous pourrez très bien vous sortir d’une aventure sans dégainer une épée, ou finir dans un bain de sang. Vos choix et vos rencontres seront tout à fait décisifs. Sans être à couper le souffle, les graphismes de Kingdom

Come : Deliverance sont relativement beaux. En revanche, l’interaction avec les PNJ peut sembler bizarre. Ainsi vos amis peuvent assister à votre massacre par un PNJ... sans même lever le petit doigt. Côté sauvegarde, on attendait mieux que de l’automatisme, du sommeil ou un ingrédient pour la lancer. Vous l’ aurez compris, si votre référence en matière de RPG médiéval reste Skyrim, oubliez immédiatement Kingdom, il n’est pas fait pour vous. Si vous aimez les dialogues, les jeux à l’ancienne, pouvoir aussi bien résoudre une quête à la pointe de l’épée qu’en palabrant, c’est pile le jeu qu’il vous faut. Quoi qu’il en soit, c’est un OVNI dans la galaxie des RPG en 2018.

L’épée n’est pas évidente, il faut faire preuve de patience pour s’en sortir.

Les dialogues sont à la base de tout dans KCD, mieux vaut faire attention à ce que l’on dit.

La carte est visuellement très médiévale, comme toute l’interface.