Bienvenue à bord !
Première mondiale, cette attraction parisienne est une aventure impossible à vivre dans la réalité. FlyView met l’eau à la bouche du touriste, du Parisien, et du geek. Arnaud Houette, le fondateur et penseur de cette épopée, nous a donné rendez-vous dans
Pas de doute, l ’image compte i ci et, en attendant de retrouver notre hôte, nous profitons de ce qui va deveni r dans quel ques heures l a base de décollage de FlyView. Conçu et habillé comme un aéroport, le site est animé par des PNC ( personnel navigant
commercial) aux couleurs de l a marque qui vous prennent par la main en attendant l’heure de votre embarquement et de votre vol. Des panneaux lumineux sont là pour vous indiquer le « boarding », comme on dit dans le jargon des aéroports et des compagnies aériennes. FlyView, c’est un peu cela puisque vous allez voler au-dessus de Paris et découvrir les monuments de la capitale comme vous ne pourriez pas le faire sans la réalité virtuelle.
Un rêve d’enfant
Avant notre embarquement, le maître des lieux Arnaud Houette nous présente son concept. Amateur d’histoire, cela fait plus de 10 ans qu’il rêve de cette expérience et, en 2014, il s’est lancé dans l’aventure. Insatisfait de ce que l’on pouvait lui présenter, il n’a pas hésité à créer sa propre structure et former une équipe d’experts pour mettre FlyView au point. Concept, matériaux, choix du type d’image et mise en place auront nécessité près de quatre ans pour voir la porte de l’aérogare s’ouvrir enfin. Basée sur le casque HTC Vive, l’aventure n’est pas une image recalculée et des textures plaquées comme dans un jeu vidéo, mais bel et bien un film tourné en 4K. Vous l’aurez compris, FlyView n’est pas un jeu, ni un simulateur. Pourtant, vous allez monter sur des jetpacks, eux-mêmes installés sur une plateforme mobile qui prolongera les sensations de votre vol en VR. Pas de contrôle de vol, pas d’interaction sauf celle du regard qui va pouvoir se poser à 360 degrés sur Paris. Un choix assumé par Arnaud Houette qui ne regrette dans ce choix qu’une seule chose : voir son film 4K s’afficher sur les écrans 1080x1200 du casque, ce qui est loin de la résolution de 4096 x 2160 disponibles.
Prenez votre vol
La VR actuelle va progresser et le prochain casque Vive Pro doté d’une r ésolution de 1440 par 1600 apportera un plus. En attendant, notre vol étant annoncé, il est temps de suivre notre PNC qui nous guide via l’escalator à la salle d’embarquement. Un briefing permet à chacun de découvrir l’expérience qu’il va vivre, le casque, et surtout le jetpack. Autre soin apporté à cette partie durant un peu plus de 5 minutes par groupe de pilotes : la sécurité, notamment comment signaler que l’on veut descendre en marche ! En effet, certaines personnes peuvent être sujettes à des malaises au cours de l’expérience. Mais rassurez-vous, le fait d’associer les mouvements de la plateforme à ceux de l’image va permettre de minimiser voire de réduire à zéro l e risque du mal des transports. En revanche, la sensation de vertige peut être réelle et c’est plus là que le problème de vol peut se poser. Bons pour l e vol, nous voilà dans l ’une des deux salles. 25 jetpacks par salle permettent un vol groupé, mais un vol solo. En effet, chacun va vivre son aventure dans son propre film sans croiser ses voisins ni les voir. Encore une fois, un choix éditorial du concepteur, qui y voit plus des évolutions futures ou des développements différents du concept de FlyView. Dans chaque salle, des PNC prennent en main les pilotes pour les installer et leur présenter une dernière fois le matériel.
Départ pour 15 mn de vol
Casque activé, mains posées sur les poignées du j etpack, un l éger vent souffle autour de nous et la séquence d’initialisation se lance. Surprise, les jetpacks sont comme promis soumis à des vérins pour accompagner les sensations de vol. Poussée, inclinaison, tout est là pour que l’on ressente vraiment le vol et, après un petit tour d’horizon, c’est la première accélération qui nous mène place de la Concorde.