HP Spectre x360 15
Un Ultrabook pour joueurs occasionnels
HP propose un Spectre x360 qui mérite que l’on s’arrête dessus pour plusieurs raisons. Entre son design et son écran pivotable, mais aussi l’intégration d’une puce Intel/AMD, ce ne sont pas les motifs qui nous manquent pour tester une telle machine.
Nous avions testé son petit frère de 13 pouces en début d’année ( voir Micro Pratique n° 258), passons donc au Spectre x360 dans sa version de 15,6 pouces. Celui-ci se veut un peu moins nomade mais plus polyvalent. Pour ce modèle, HP a décidé de mettre les petits plats dans les grands. Il suffit de voir quelques détails de la fiche technique : hybride, écran 4K, SSD de 1 To et un processeur étonnant qui mêle les technologies d’Intel et celles d’AMD. Tant d’arguments qui nous ont séduits sur le papier et qui, à vrai dire, s’expriment tout autant en pratique. Le design de ce Spectre x360 de 15 pouces est séduisant. La coque est fine, de couleur chocolat et cuivre, le poids est très limité (1,8 kg) et l’on a droit à un écran à bords fins. Dès le premier allumage, il nous en met plein les yeux, c’est un beau spectacle. On aurait tout de même apprécié d’avoir un peu plus de luminosité et surtout un peu moins de reflets, mais c’est souvent l’apanage des écrans tactiles recouver ts de verre, cela brille. On apprécie en revanche que HP fournisse un stylet permettant d’écrire ou dessiner de manière bien plus intuitive que directement avec les doigts. On découvre ensuite un clavier complet (avec pavé numérique) qui est très agréable à l’emploi et sur lequel on peut taper de longues heures sans ressentir de fatigue. Qui plus est, il est rétroéclairé. Le fait qu’il s’agisse d’un hybride permet aussi manipuler l’écran dans différentes conditions, puisque la charnière pivote sur 360°. Il est donc possible d’utiliser en mode tente, en tablette ou encore normalement comme… un PC. La dalle est réactive dans tous les cas de figure. Passons au coeur de la machine qui mérite que l’on s’y attarde un peu. À l’instar du NUC Hades Canyon que nous avons testé dans Micro Pratique n°261, ce Spectre x360 est doté d’un processeur Intel, un Core i7 8705G, assez particulier puisqu’il exploite un circuit graphique Vega M d’AMD. Cela offre une bien meilleure puce que ce que propose le fondeur pour l’instant. Par exemple, il nous a été possible de jouer en réglage élevé dans Rise of the Tomb Raider ou encore dans
F1 2017 en ayant a minima 45 ips. Chose impensable avec les IGP d’Intel, surtout dans des Ultrabook. Il y a tout de même un revers de la médaille : la machine s’échauffe assez rapidement surtout sur la partie haute du clavier (vers les touches fonctions) et elle émet des sonorités assez désagréables lorsque l’on joue. Il y a quelques watts à dissiper tout de même, car la partie CPU comprend 4 coeurs dont la fréquence maximale peut aller jusqu’à 4,1 GHz tandis que la par tie GPU contient 20 Compute Units fonctionnant jusqu’à 1011 MHz. Si l’on trouvait déjà sympathique l’utilisation de ce processeur dans un mini-PC, il prend réellement tout son sens ici, car cela permet de réconcilier le segment ultramobile avec la possibilité de faire autre chose que des jeux sur Internet ! La réalisation du Spectre de HP est vraiment bonne et l’ensemble ne manque pas d’atouts finalement car on a une machine particulièrement mobile, un bel écran et un coeur performant pour l’alimenter autant en tâches bureautiques que ludiques. Reste que le constructeur semble vouloir opter pour une solution tout autre pour le marché français actuellement. En effet, toutes les configurations que l’on retrouve sur le site de HP exploitent un Core i7 secondé par une GeForce MX 150 de nVidia… qui est nettement moins performante que la machine que nous avons eue entre les mains. Une question de temps ?