Wolfenstein II : The New Colossus
Blazko reprend du ser vice
Bethesda tente ici de remporter deux challenges : por ter un j eu gourmand sur une « simple » Switch et proposer une aventure nomade aux joueurs de FPS plus habitués au salon et au bureau pour jouer. Pour mémoire, Wolfenstein I I reprend l à où l’on avait laissé Blazko blessé et mourant dans un bunker. Sauvé par ses amis, le voici à nouveau au combat depuis le sous-marin volé par son équipe dans le premier opus. Cette fois, il faudra mener la résistance aux USA dans une aventure pleine de sang et de surprises. Sur PC, ce jeu est gourmand, puissant et addictif.
Un portage délicat
La 4K, ou le Full HD, autant les oublier sur Switch si l’on veut que le jeu reste jouable et fluide ! Le studio en charge du por tage s’en est toutefois bien sor ti, même si les graphismes sont bien en dessous de ce que l’on peut avoir sur d’autres suppor ts, mais au bénéfice de la fluidité. Pour autant, le jeu demande plus de 8 Go d’espace de stockage sur la console, ce qui n’est pas négligeable. Pour ceux qui se posent l a question de savoir si cette baisse graphique est dommageable ? Pas vraiment, car l’univers reste là, les décors, les effets aussi, et puis dans un FPS, on oublie un peu les graphismes dans le feu de l’action. Peut-être pas autant dans un Wolfenstein à cause de la par tie « aventure », mais pas de regrets ici devant les sacrifices opérés par Bethesda dans cette version. En revanche, comme pour
Doom, jouer sur la Switch demande de bons yeux en mode nomade ou en mode bureau, la console sur son pied. Reste le mode TV, mais là, il y a déjà d’autres suppor ts pour jouer dans le salon. Portage délicat, mais bien réalisé, Wolfens
tein II sur Switch offre la possibilité de jouer ou rejouer le titre pendant les vacances, quel que soit le lieu et ça, c’est bien ! Maintenant, il faudra s’habituer au petit écran et prendre les réflexes du gameplay, notamment pour ce qui est des interactions pas toujours lisibles à l’écran.