Des outils de surveillance pour bien utiliser son PC
La première chose à faire avant de reléguer votre vieux PC et de réinvestir dans du matériel neuf, blâmant le manque de puissance de votre configuration actuelle, c’est de cerner le problème. Il existe une multitude d’utilitaires permettant d’y parvenir.
Tex te ex te vant courant courant de blâmer avec le lettrine matériel, il est indispensable de comprendre comment marchent vos logiciels. Si, par exemple, vous utilisez une car te graphique texte AMD courant avec un programme optimisé Signature pour CUDA, ça marchera moins bien. Si vous utilisez plusieurs cartes graphiques avec Signature des programmes n’utilisant qu’un seul GPU, ça n’ira pas mieux. Si vous utilisez un CPU multicoeur avec des programmes ne sachant pas utiliser plus d’un coeur… idem. Vous avez certainement été confronté à la chose, y compris avec des solutions logicielles au-dessus de tout soupçon. Beaucoup d’éditeurs bâclent leur code, rechignent à parler hardware et configuration. C’est bien dommage.
Le Gestionnaire des tâches, une mine d’or
Au coeur même de Windows 10, le gestionnaire des tâches fournit amplement de quoi matérialiser les problèmes. Pour analyser le comportement de votre PC durant une tâche spécifique, appuyez sur Ctrl + Alt + Suppr. Dans le Gestionnaire des tâches, choisissez l’onglet Performances pour afficher le monitoring en temps réel des différents composants critiques : CPU, disques, RAM, GPU, Ethernet. L’idéal est d’avoir un second moniteur sur lequel vous pourrez afficher ces outils pendant que vous travaillez sur un moniteur principal. Un programme bien équilibré va aller solliciter plusieurs composants, et il est normal de voir l’un d’eux sollicité à fond. Par exemple, si vous voyez votre CPU sollicité à 100% sur tous ses coeurs pendant un export vidéo, c’est normal et on en upgradant ce composant on améliorera ses performances. En revanche, si le processus n’utilise pas tous les coeurs, il y a for t à parier qu’une mise à jour matérielle n’appor terait pas grand-chose ; c’est plutôt à l’éditeur de votre programme d’appor ter les modifications de code nécessaires à une bonne utilisation du hardware, ou un bon indicateur que vous trouverez cer tainement mieux codé ailleurs pour un résultat équivalent. Idem pour le GPU dont le gestionnaire des tâches sait surveiller la charge et l’utilisation de la mémoire, pour la DDR, pour le stockage et pour le por t réseau. Tout est sur veillé en direct, et offre un excellent aperçu des problèmes. On voit immédiatement s’ils sont d’ordre matériel (limitations dues à la puissance par exemple) ou logiciel (si le matériel n’est pas bien utilisé)… ou s’il s’agit d’un problème de configuration ou de paramétrage (le programme utilisé sait par exemple utiliser CPU et GPU, mais ne sollicite jamais le GPU sur votre PC). Pour aller plus loin dans les surveillances, on peut utiliser d’autres outils plus pointus, donnant en prime des informations thermiques ; par exemple, un mauvais refroidissement peut faire monter en température et activer des mécanismes dits de « throttling », réduisant les fréquences pour maîtriser la température, mais réduisant d’autant les performances. On citera entre autres les inusables CPUZ pour le CPU et la DDR, GPUZ pour la mémoire,
HWMonitor, etc. Tous seront utilisés en supplément du Gestionnaire des tâches auquel ils apportent des compléments d’informations précieuses. Des performances un peu faibles ne sont pas toujours signe d’un hardware trop lent. Elles peuvent être dues à un logiciel mal optimisé, à un problème de configuration (vous n’avez pas activé les options adéquates dans les menus de votre logiciel). Dans ces cas, changer de configuration ne sert à rien, la réponse est purement logicielle.