Micro Pratique

Optimisez... pour éditer et monter vos vidéos

S’il est un domaine dans lequel l’optimisati­on est cruciale, c’est bien l’édition vidéo. À l’heure où la 4K devient la norme, les machines se retrouvent sollicitée­s comme jamais depuis l’arrivée des vidéos Full HD il y a quelques années. Alléger, simplifi

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La complexité en vidéo est démultipli­ée par une ribambelle de facteurs, de variables propres à chacun d’entre nous. En effet, selon le logiciel d’édition que l’on va solliciter, selon ses habitudes et ses préférence­s, on va éditer avec plus ou moins d’effets, de transition­s, de correction­s colorimétr­iques, de débitage ou de renforceme­nt de netteté, on va donner des « looks » et des textures spécifique­s en jouant avec les LUT. Tout ceci impacte grandement la charge de travail et la manière dont le software va solliciter le hardware. Il est donc quasi impossible de déterminer une configurat­ion unique spécifique à l’édition vidéo… celle- ci sera à ajuster selon tous ces critères. La tâche est délicate.

Des codecs inappropri­és

Il y a quelques mois encore, la vidéo 4K était anecdotiqu­e et souvent très marketing, les fabricants de matériel d’enregistre­ment massacrant volontiers la qualité et les débits au profit d’une définition plus ven- deuse permettant d’arborer de jolis logos dorés estampillé­s 4K. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas et la plupart des matériels, caméscopes ou appareils photo, proposent une sacrée ex te montée courant en qualité, mettant l’accentsurl ajustes seco lori métrique et sur la qualité des flux. Super ! Sauf que les matériels grand public et semi-pros enregistre­nt en h264 avec des débits délirants oscillant entre 100 mbps et 400 mbps sur des matériels amateurs ou semi- pros. On a même vu des reflex profession­nels proposer des captations sur des codecs préhistori­ques, du mJpeg à 800 mbps… C’est un peu aujourd’hui tout le problème de la 4K, qui travaille en qualité sur des codecs inappropri­és forçant l’ensemble de la chaîne à travailler sur des fichiers gargantues­ques difficiles à enregistre­r (il faut des cartes mémoire très rapides), difficiles à stocker tant ils sont volumineux (un NAS et beaucoup de To sont vite de rigueur), et difficiles à travailler. Il y a quelques années pourtant, anticipant l’arrivée de définition­s supérieure­s, l’industrie avait publié un nouveau codec, promettant une réduction des débits par deux au moins pour une qualité équivalent­e. C’était le très prometteur h. 265 ou HEVC que presque personne n’a jamais utilisé, à l’exception notable de Samsung dont les boîtiers photo enregistra­ient en 4K h265… avant que la marque n’arrête l’activité. Le codec semble coincé dans des méandres administra­tifs, miné par les problèmes de royalties : qui touche quoi pour tel ou tel type d’usage ? Un vrai sac de noeuds que, il faut bien le

dire, personne dans l’industrie ne semble pressé de démêler. La 4K a fait renaître ces besoins de puissance à tous les niveaux. Tout le monde y gagne. Et ce n’est qu’un début ! En effet, de plus en plus de matériels semi-pros très abordables proposent aujourd’hui des captations en 6K. Ce surcroît de définition permet beaucoup de latitudes à l’édition : on peut stabiliser ou recadrer sans perte de définition, on peut donner des effets de déplacemen­t de caméra à l’édition au lieu de le faire sur un slider, et à l’expor t redimensio­nner en 4K va accroître la sensation de piqué. Bref, en termes de qualité d’image et de possibilit­és d’édition c’est le top, mais ce sont des fichiers encore plus gros qu’il faudra bien évidemment gérer.

L’optimisati­on parfaite sur Mac

Côté logiciels, l’adaptation a été lente, et très brouillon. Et lorsque ces derniers ont commencé à optimiser les tâches, ils ont dû faire face à de nombreux aléas : différents fondeurs de CPU, de GPU, des API différente­s et parfois propriétai­res, des optimisati­ons hardware spécifique­s à cer tains… Difficile d’optimiser quoi que ce soit dans ces cas ! Si on regarde de l’autre côté de la barrière (l’herbe est toujours plus verte chez le voisin), on se rend compte qu’Apple n’a pas du tout les mêmes problèmes lorsque l’on parle de 4K. La marque ne livre que des CPU Intel couplés à des GPU AMD et édite son propre logiciel de montage pro, Final Cut Pro qui, en prime, utilise sa propre API graphique baptisée Metal. Un vrai circuit fermé, très court (peu de références) qui permet à Final Cut Pro d’être parfaiteme­nt optimisé. Résultat, il est tout à fait possible d’éditer des séquences 4K sur des MacBook Pro même modestes (certains éditent encore en 4K sur d’antiques MacBook Air, après transcodag­e des séquences originales toutefois), ce qui est bien plus délicat dans l’univers des notebooks PC. Et ce qui montre bien, s’il était encore besoin d’insister, que le problème n’est pas tant le matériel que la manière dont les logiciels utilisent la puissance disponible. Quelques chiffres pour étayer ce manque d’optimisati­on : prenez la même séquence 4K et demandez une stabilisat­ion l ogicielle. Premiere Pro CC va prendre près de 4 minutes pour calculer le résultat avec un Core i7 8700K et une GTX 1070 8Go. Sur le même PC avec Da Vinci Resolve, on tombe à Légende un peu plus de 2 minutes. Avec la même

En vidéo, le multicoque est vraiment bienvenu. Des puces démesurées comme les Threadripp­ers ou les core i9 prennent tout leur sens en vidéo 4K, et en postproduc­tion vidéo via des outils comme AfterEffec­ts par exemple. séquence sur iMac 5K moins puissant (i7 7700 et Radeon Pro 580 8Go), le calcul est réalisé en moins de 10 secondes par Final

Cut Pro X. On prend le même clip 4K et on l’exporte en Full HD après avoir appliqué quelques LUT et des effets : 1 mn 40 d’encodage avec le PC et Premiere Pro, contre 1 mn 15 sur l’iMac… la différence n’est pas énorme. On encode le même clip en 4K et Premiere passe à presque 7 mn 30 contre seulement 4 mn sur l’iMac.

Les logiciels sont améliorés

Tout ceci nous éclaire fortement sur le manque flagrant d’optimisati­on côté PC, des éditeurs comme Adobe ayant sans doute trop dormi sur leur quasi-monopole. Ne leur jetons toutefois pas la pierre, leur solution est complexe et ancienne, et propose un niveau de fonctionna­lités incroyable. Optimiser l’ensemble est délicat, mais Adobe le fait et publie mise à jour sur mise à jour, chacune apportant son lot d’améliorati­ons. Des concurrent­s comme Da Vinci Resolve proposent un logiciel globalemen­t mieux optimisé, plus véloce. Ce sont des outils récents développés pour la 4K et plus, et pour des machines modernes. La logique n’est pas la même que pour Adobe. Mais il est difficile de tout pardonner à Adobe, surtout quand on paie plus de 50 € par mois pour un abonnement Creati ve ex te ex te Cloud courant courant donnant avec accès lettrine aux outils d’édition vidéo ! Resolve, la coqueluche du moment, est vendu 300 USD, et propose même une version gratuite texte courant 100% fonctionne­lle (avec quelques limitation­s hardware mineures, si on n’est pas un pro). Coincé entre Final Cut et Resolve, Adobe n’a d’autre choix que de réagir vite, et for t.

Fichiers 4K : deux approches

Vous avez vos rushes 4K, vous voulez les éditer. Il existe de multiples soluti ons d’ édit i on, mais nous allons nous concentrer sur les deux plus en vogue pour les amateurs éclairés : Premiere Pro CC et Da Vinci Resolve. Si vous en utilisez d’autres, la logique restera identique.

Deux cas de figure ressortent assez rapidement. Cas numéro un : vous ne faites pas beaucoup de vidéos 4K et vous ne comptez pas investir dans un matériel trop puissant, vous pourrez donc travailler sur des fichiers proxy et/ou transcoder vos rushes sur des codecs plus souples. Cas numéro deux : vous devenez assidu et vous voulez travailler sur vos rushes 4K en direct pour gagner en temps et sans per te de qualité… il vous faudra bâtir un PC spécifique­ment prévu pour ces travaux.

L’édition 4K sur machineInt­er modeste

Le problème des fichiers 4K lourds, Signature c’est qu’une fois importés dans votre éditeur et placés sur la timeline, le moindre déplacemen­t de curseur se montre pénible, faire défiler le clip tire au calvaire, et appliquer des effets s’avère quasi impensable ! Votre PC risque d’être très vite à genoux. Pour contourner le problème, tous les éditeurs sérieux proposent deux alternativ­es : transcoder (transforme­r vos vidéos pour qu’elles util i sent un codec plus souple comme le Cineform sous Premiere par exemple) ou bien créer des proxies, des versions réduites de la vidéo enregistré­e. Le logiciel se charge alors de créer ces versions réduites, et de les lier au fichier source pleine taille. Ainsi, on pourra travail- travail ler sur des versions réduites, fluides. Avec Premiere, par exemple, on peut créer des proxies de définition très diverses, comme 1024x540, 1280x720, ou 1536x790, util i sant divers codecs ( ProRes, Cineform, h264). Sur un portable modeste, on pourra donc créer des proxies très léger set parfaiteme­nt fluides à l’ édition. Lors de l’ ex port du projet final, le logiciel d’édition ira alors chercher les fichiers originaux et les traitera de la même manière que vous avez modifié les proxies. Le but ici est de fluidifier l’ édition. Les temps d’ encodage finaux seront importants car faits par des machines modestes sur des rushes pleine taille. Mais la qualité sera là. Toutefois, ces méthodes ne conviennen­t que si l’on n’a pas le choix de sa machine ou si on ne fait pas trop souvent de l’édition 4K. En effet, le transcodag­e et la création de proxies prennent beaucoup de temps. De plus, sur les éditions complexes, le travail sur proxy peut induire en

erreur : l’éta- l onnage des couleurs peut être faussé, et il peut y avoir des ratés à l’export. C’est pour cett e r ai son que beaucoup optent, quand ils le peuvent, pour un travail direct sur les rushes originaux… mais pour le faire il faut un PC vraiment pensé pour.

SSD impératif pour le stockage

De telles machines nécessiten­t du stockage. Pour manipuler des r ushes de plusieurs giga- octets, voire téra- octets, les disques mécaniques à plateau n’ont plus de place hors du simple archivage. Dès lors qu’on veut travailler ses rushes, on les bougera sur des SSD de travail, idéalement sur interface NVME afin d’assurer des déplacemen­ts de données fluides.

Mémoire vive : 8 Go, 16 Go ou plus ?

Du SSD, on en arrive logiquemen­t à l’étape suivante, la mémoire vide. Sur des éditions simples, 8 Go suffisent à peine, sur tout si vous ouvrez d’autres programmes en parallèle (on pensera à des navigateur­s Web souvent très gloutons en DDR). 16 Go offrent aujourd’hui un confort appréciabl­e. Si vous vous lancez dans des éditions plus ambitieuse­s avec beaucoup d’effets et de gros travaux sur les pistes son, si vous ajoutez After Effects à Premiere Pro pour peaufiner vos introducti­ons, vos effets et vos transition­s, passez alors sur 32 Go au moins. Mais l’avantage de la DDR est que c’est le seul composant dont on peut modifier la quantité après coup. Cette partie-là de votre PC sera donc ajustable a posteriori et suivra vos éventuels progrès et envies.

L’importance du duo CPU-GPU

Le vrai challenge consiste à bien choisir le duo CPU-GPU, crucial en édition vidéo tant

les éditeurs sont parfaiteme­nt multi-threadés depuis des années. AMD a pour lui des prix raisonnabl­es et une architectu­re récente par ticulièrem­ent efficace. On s’attend à ce que les Threadripp­ers bourrés Signature de coeurs soient des surdoués de l’édition vidéo, et c’est globalemen­t le cas. Si on parle de simples benchmarks d’export dans Premiere, un Threadripp­er peut laisser sur place un i9, à nombre de coeurs comparable. C’est sans compter les derniers Threadripp­ers à 16 et 32 coeurs, relativeme­nt abordables et qui devraient rapidement devenir des incontourn­ables des stations d’édition 4K auxquelles ils semblent naturellem­ent destinés. Ceci dit attention, le CPU ne fait pas tout et se limite souvent aux encodages en sortie, dans leurs parties simples. La plupart des prévisuali­sations d’ effets et leur calcul à l’export sont pris en charge via le GPU et de moins en moins par le CPU. Premiere évolue régulièrem­ent en ce sens, alors que la concurrenc­e avec Resolve est dès le départ très orientée GPU. Donc, si le CPU reste primordial, il n’est plus le seul composant critique… On fera également attention aux quelques accélérati­ons spécifique­s à certains CPU, par exemple leQSVd’ In tel qui est enfin supporté par Premiere depuis avril dernier. Le QuickSync entre en lice lors des expor ts, accélérant matérielle­ment les encodages h264 et h265, pouvant déboucher sur des exports à peu près deux fois plus rapides. Un progrès énorme pour qui dispose d’un CPU Intel ayant le QSV !

GPU : une aide indispensa­ble

Le choix du GPU est tout aussi délicat pour l’édition. Sa principale fonction est d’alléger le montage proprement dit. Le GPU prend souvent en charge les calculs lourds de prévisuali­sation d’effets pour fluidifier le rendu en cours de montage. Plus les sources sont volumineus­es (au-delà du full HD), plus vous appliquere­z d’effets et de correction­s colorimétr­iques, et plus le GPU sera sollicité. Le plus important en l’occurrence étant la quantité de VRAM disponible. Chez Adobe, une carte à moins de 1 Go de VRAM ne sera pas suppor tée par le Mercur y Engine. Et tous les éditeurs recommande­nt un minimum

de 4 Go de mémoire vidéo. 2 Go ne suffiront qu’à des montages HD sans trop de correction­s ou effets. 4 Go sont un minimum pour la 4K, sauf pour des applicatio­ns très Signature gourmandes de GPU comme DaVinci Resolve qui place le minimum vital à 8 Go, les systèmes profession­nels à base de Radeon Pro ou de Quadro ayant de 8 Go à 24 Go de VRAM (mais à des prix prohibitif­s pour le particulie­r). En grand public, des cartes comme les GTX 1080Ti 11 Go, les 1070 ou 1080 8 Go ou encore les Radeon Vega avec 8 Go sont très à l’aise sous Premiere Pro CC 2018 ou Resolve. On notera que la mémoire prévalant, il n’y a quasiment aucune différence de performanc­e entre une GTX 1070 8 Go et une GTX 1080 8 Go par exemple.

Pour l’export, seul le CPU travaille…

Normalemen­t, le GPU inter vient peu lors de l’expor t sous Premiere, sauf dans certains cas précis comme le scaling ( changement de taille d’image), le changement de frame rate ( filmer en 60p et expor ter en 24p par exemple) ou l’applicatio­n d’effets pris en charge par le Mercury Engine. Attention toutefois de ne pas sous-estimer ce « peu » puisque le rendu software ( par le seul CPU) de ces effets est atrocement long. Une petite idée ? Prenez une vidéo remplie de graphiques, de correction­s colorimétr­iques, avec changement de framerate et redimensio­nnement… Premiere Pro CC 2018 estime la durée de rendu à 6 heures avec un i7 8700K ; elle tombe à 30 minutes avec l’activation de l’accélérati­on hardware de la GTX 1080 ( CUDA en l’occurrence). Lors de l’export, on voit la charge se déplacer du CPU au GPU selon les passages à encoder, selon que l es effets soient ou non pris en charge par le GPU.

Vaut-il mieux un GPU AMD ou nVidia ?

Le choix n’est pas anodin : nVidia utilise sur t out CUDA, AMD pr éf èr e Open CL. Si vous prenez les deux logiciels en vogue actuelleme­nt (Premiere et Resolve), tout est supporté « indifférem­ment ». Dans les faits toutefois, chaque solution est le quasi portedrape­au d’une API ; Adobe a longtemps travaillé avec nVidia et dans les faits, activer CUDA sous Premiere donnera toujours de meilleurs résultats. À l’inverse, Resolve était régulièrem­ent mis en avant par AMD pour sa fluidité en Open CL. Mais les cartes nVidia sont également parfaiteme­nt gérées dans Resolve, ce qui en fait peut- être un choix plus sûr pour ceux qui utilisent les deux logiciels. En effet, beaucoup utilisent les deux solutions en parallèle pour en exploiter les forces respective­s, par exemple la gestion des couleurs de Resolve et la stabilisat­ion logicielle de Premiere. Attention si vous utilisez plutôt Resolve : si globalemen­t une Vega 64 ( 8 Go) donne l es performanc­es d’une 1080 Ti ( 8 Go), AMD semble plus à l’aise pour gérer le « color grading » complexes dans Resolve. Un petit détail enfin, Resolve aime les GPU et, dans sa version payante, sait en utiliser jusqu’à 8 ( contre un seul dans la version gratuite). Pour résumer, on peut assez simplement se construire une jolie machine d’édition 4K. Les CPU modernes bourrés de coeurs sont une bénédictio­n pour des éditeurs naturellem­ent optimisés pour ce multi- threadi ng massif, et l es GPU modernes disposent facilement d’assez de VRAM pour prendre en charge ces énormes quantités de données. Reste que les éditeurs de logiciels pour PC ont encore énormément de progrès à faire dans leurs optimisati­ons pour délivrer un software exploitant mieux la puissance de nos composants.

 ??  ??   La plupart des éditeurs vidéo essaient d’utiliser au mieux toutes les ressources disponible­s, GPU inclus. La gestion de la colorimétr­ie, les LUT, les effets… le GPU est désormais primordial.
La plupart des éditeurs vidéo essaient d’utiliser au mieux toutes les ressources disponible­s, GPU inclus. La gestion de la colorimétr­ie, les LUT, les effets… le GPU est désormais primordial.
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L’édition vidéo 4K est l’une des activités pour lesquelles une optimisati­on maximale est primordial­e.
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La quasi-totalité des boîtiers photo modernes filment en 4K ; et souvent bien. Des modèles spécifique­s comme cette BlackMagic, vendus autour des 1300 USD à la rentrée, filment en RAW, ProRes 4.2.2... des caractéris­tiques pros désormais accessible­s, et nécessitan­t des utilitaire­s d’édition puissants et bien optimisés.
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 ??  ?? Un PC d’édition 4K aura un CPU rapide, une carte graphique riche en VRAM… et pour ne pas brider ces composants, un ou plusieurs SSD en NVME afin de transférer rapidement des quantités de données gargantues­ques.
Un PC d’édition 4K aura un CPU rapide, une carte graphique riche en VRAM… et pour ne pas brider ces composants, un ou plusieurs SSD en NVME afin de transférer rapidement des quantités de données gargantues­ques.
 ??  ?? En édition vidéo 4K, les disques durs mécaniques n’ont plus d’autre rôle que celui du stockage, un élément crucial soit dit en passant. Ils seront montés dans le PC s’il est assez volumineux, ou dans un NAS. Cette dernière solution offre le bénéfice de la souplesse de partage, et des accès ouverts en permanence.
En édition vidéo 4K, les disques durs mécaniques n’ont plus d’autre rôle que celui du stockage, un élément crucial soit dit en passant. Ils seront montés dans le PC s’il est assez volumineux, ou dans un NAS. Cette dernière solution offre le bénéfice de la souplesse de partage, et des accès ouverts en permanence.
 ??  ?? Quel que soit l’éditeur vidéo que vous utiliserez (ici DaVinci Resolve), faite bien attention de bien configurer ce dernier pour qu’il utilise correcteme­nt votre matériel. Par défaut, ce n’est pas toujours le cas. Dans Première, c’est au niveau du Projet que l’on agit.
Quel que soit l’éditeur vidéo que vous utiliserez (ici DaVinci Resolve), faite bien attention de bien configurer ce dernier pour qu’il utilise correcteme­nt votre matériel. Par défaut, ce n’est pas toujours le cas. Dans Première, c’est au niveau du Projet que l’on agit.
 ??  ?? On peut travailler ses flux 4K sur des PC modestes si on transcode les originaux, ou si on utilise des proxies, des fichiers réduits permettant d’avoir une timeline fluide, même sans trop de puissance. Les originaux sont ré-utilisés lors de l’export du projet.
On peut travailler ses flux 4K sur des PC modestes si on transcode les originaux, ou si on utilise des proxies, des fichiers réduits permettant d’avoir une timeline fluide, même sans trop de puissance. Les originaux sont ré-utilisés lors de l’export du projet.
 ??  ?? Les proxies sont adaptables à des configurat­ions même assez peu puissantes. Inconvénie­nt majeur : transcoder prend beaucoup de temps. Prévoyez de faire travailler votre PC pendant la nuit pour éditer sereinemen­t le lendemain.
Les proxies sont adaptables à des configurat­ions même assez peu puissantes. Inconvénie­nt majeur : transcoder prend beaucoup de temps. Prévoyez de faire travailler votre PC pendant la nuit pour éditer sereinemen­t le lendemain.
 ??  ?? De même, pensez à bien choisir l’API de travail pour votre GPU. Sur PC, si ce n’était pas le cas par défaut, choisissez CUDA pour les cartes nVidia, et OpenCL pour les AMD. Si nVidia sait travailler en OpenCL, ce n’est pas le point fort de ces GPU. ∂
De même, pensez à bien choisir l’API de travail pour votre GPU. Sur PC, si ce n’était pas le cas par défaut, choisissez CUDA pour les cartes nVidia, et OpenCL pour les AMD. Si nVidia sait travailler en OpenCL, ce n’est pas le point fort de ces GPU. ∂
 ??  ?? Dans le domaine de la vidéo, Apple fait figure d’exemple à suivre en termes d’optimisati­on. FinalCut est conçu par Apple pour son OS et pour les quelques configurat­ions hardware commercial­isées. Un écosystème fermé, relativeme­nt simple facilitant vraiment une optimisati­on hyper efficace.
Dans le domaine de la vidéo, Apple fait figure d’exemple à suivre en termes d’optimisati­on. FinalCut est conçu par Apple pour son OS et pour les quelques configurat­ions hardware commercial­isées. Un écosystème fermé, relativeme­nt simple facilitant vraiment une optimisati­on hyper efficace.

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