Acer Nitro 5
Le Nitro 5 est un portable à conseiller au joueur qui cherche une machine équilibrée et performante, avec un budget plutôt bien maîtrisé. Loin d’être parfait, il fait tout de même très bien l’affaire quand il s’agit de jouer.
Le Nitro 5 d’Acer f ait partie de l’offre gaming du constructeur taïwanais depuis maintenant quelques années. Acer l’améliore à chaque saison en modifiant les composants internes. Cette année, l a recette change assez peu et c’est un peu dommage. En effet, le châssis est strictement le même que précédemment. On retrouve cette structure très anguleuse et assez massive teintée majoritairement de noir et parsemée de touches rouges çà et là. Le clavier, confortable à l’usage, est lui aussi rétro- éclairé dans cette couleur. On apprécie aussi d’avoir droit à une dalle mate IPS offrant du Full HD (1920 x 1080 pixels). Cela garantit un bon confor t là aussi, autant pour jouer que pour regarder des films en haute définition. La luminosité est bonne et le contraste aussi, ce qui ne gâche rien à l’expérience. Ce que l’on regrette vite sur le design de ce Nitro 5 c’est les pourtours de l’écran avec de larges bordures noires. C’est loin d’être immersif et c’est ici que la concurrence a fait de nombreux efforts (voir les tests des portables HP dans ce numéro). La configuration que nous avons eue entre les mains est celle conçue pour cet hiver 2018. On retrouve ainsi un Core i7 8750H d’Intel qui offre 6 coeurs/ 12 fils d’exécution cadencés entre 2,2 et 4,1 GHz. Il est secondé dans son quotidien par 8 Go de mémoire vive, ce qui est le minimum sur une telle machine. Sur la question du stockage, on regrette un peu le choix d’Acer : un SSD de 128 Go pour le système et un disque dur de 1 To à 7200 tpm. On le regrette car l’installation des jeux sera forcément faite sur le second, faute de place sur le premier ! Les temps de chargement des jeux sont par conséquent relativement longs. La car te graphique est une GeForce GTX 1060 équipée de 6 Go de mémoire vive et elle s’exprime plutôt bien en jeu, si l’on reste à la définition de l’écran et que l’on se tempère un peu dans les réglages graphiques, notamment en ce qui concerne l’anti-aliasing (qui permet d’ôter les effets d’escalier dans les jeux). On parvient tout de même à passer les seuils de jouabilité assez facilement (50 i/s) dans de très nombreux titres, même très récents, en activant certains effets qui coûtent pourtant cher (comme les ombres). Toujours est-il qu’elle est efficace et dans un niveau de bruit relativement bas.
L’appli Nitrosense
À propos d’émissions sonores, Acer ajoute une application Nitrosense facile d’utilisation. Elle permet de régler manuellement le fonctionnement du système de refroidissement si celui-ci s’avère trop bruyant à vos oreilles. Cela peut aussi être intéressant de l’utiliser dans l’autre sens si vous jouez avec un casque sur les oreilles, car cela mettra alors les ventilateurs au maximum de leurs capacités afin de mieux refroidir le coeur de la machine. Et c’est un paramètre non négligeable en termes de performances puisque les modes turbo s’enclenchent si et seule- ment si les puces travaillent dans des températures acceptables. C’est une excellente idée de la part d’Acer sur ce point. Ce Nitro 5 cuvée 2018 est donc une bonne machine dans l’ensemble, mais on aimerait que le design du châssis soit un peu plus moderne et on apprécierait qu’une machine pour j oueur dispose d’un SSD bien plus important
que ce qui est présent ici. Pour le reste, il fait un excellent travail en mode jeu et, après tout, c’est bien ce qu’on lui demande. Mais à 1 300 €, il sera peut-être intéressant de regarder son grand frère, vendu 100 € de plus, avec un SSD à la capacité doublée…