Micro Pratique

Starlink : Battle for Atlas

Passé sous les radars de la rédaction, Starlink : Battle for Atlas nous arrive en cette fin d’année pour séduire les amateurs de consoles, aussi bien de salon que mobiles, avec une version dédiée à la Switch. Un renouveau dans le domaine du jeu vidéo ?

- RC

Vers l’infini et au-delà !

Avec Starlink, Ubisoft revient sur un concept ancien : les jeux à figurines. Pour jouer, l’utilisateu­r combine des vrais personnage­s sous forme de figurines associées à leurs avatars dans le jeu lui-même. Chaque figurine se dote en effet d’une puce qui lui permet de dialoguer avec la console. Si le principe est connu depuis Skylanders, le concept a été par ce même jeu usé jusqu’à la corde. Relancer le genre et séduire une nouvelle génération d’adeptes, c’est le but d’Ubisoft.

Plusieurs packs

Starlink dispose de plusieurs packs différents selon la console, mais le principe reste le même : soit un accessoire à connecter à la manette pour la Xbox ou la PS4, soit un por te-JoyCon pour la Switch. À cela, on connecte un pilote, puis un vaisseau, puis deux ailes et pour finir un arsenal sur ces dernières. Le catalogue contient en plus du pack de dépar t quatre vaisseaux, quatre packs d’armes et enfin quatre pilotes supplément­aires. Le kit Switch gagne aussi le vaisseau Arwing et Fox McCloud, son pilote pour les amateurs des jeux Nintendo. Ceux qui se moquent des jouets peuvent être rassurés, il est aussi possible de s’offrir les vaisseaux ou les complément­s sous forme digitale. Malgré tout, s’il est possible de jouer sans i nvestir dans l ’ i ntégralité du catalogue, le joueur disposant d’un bel arsenal aura plus de facilité à évoluer dans le jeu. Sur la Switch et pour le côté « mobile » du jeu, il est possible de jouer pendant 7 jours avec les objets sans pour autant les connecter physiqueme­nt à la console. Pratique pour rester en mode nomade sans devoir emporter sa collection avec soi, il suffit de l’avoir raccordée à la console au moins une fois. Faire le bon choix entre un pilote, le vaisseau ou les armes, c’est tout le dilemme du joueur. L’associatio­n entre le duo d’armes permet de gagner un coup spécial. Chaque vaisseau dispose de ses propres capacités, ce qui permet d’adapter votre style. Mais voilà, il faut mettre la main à la poche pour disposer des éléments de jeu, que cela soit sous forme digitale ou physique.

Un scénario complet

Reste maintenant à comprendre pourquoi ces pilotes, ces vaisseaux et tout cet équipement militaire… Et bien simplement pour parcourir les mondes ! L’initiative Starlink, sorte de groupe de pilotes réunis autour de leur mentor Victor St-Grand, parcourt le monde et en entrant dans le système stellaire Atlas, c’est le bouleverse­ment. Victor disparu, enlevé par une force surnaturel­le, le petit nouveau de Starlink va devoir fédérer les pilotes ainsi que les peuples d’Atlas pour vaincre la Légion Oubliée. Vous allez donc devoir rencontrer les peuples, les factions, les prospecteu­rs, ou des hors-laloi. Mais attention, Ubisoft promet que vos actes et vos choix feront évoluer Atlas, les ennemis, mais aussi votre aventure. Atlas compte sept planètes, chacune dispose des on écosystème, du désert à la jungle, et bien évidemment chaque monde propose son bestiaire, mais la Légion restera la Légion. Le jeu débute avec une cinématiqu­e assez sympathiqu­e, digne d’un film d’animation que vous auriez pu voir il y a quelques années. Plutôt beau, doté de graphismes léchés, on se prend rapidement au jeu et il est rare de vouloir zapper les échanges entre personnage­s. Notez que les utilisa-

teurs de Switch bénéficien­t de contenus et de personnage­s exclusifs, de quoi voir l’aventure sous un jour différent que sur Xbox ou PS4. On part donc à la découverte d’une des planètes pour y trouver des alliés, du carburant et divers objets. Une fois sur une planète, le joueur se retrouve dans un monde ouvert, c’est-à-dire qu’il est libre de voler et de découvrir chaque recoin de celle-ci. Vous pourrez répondre à des missions principale­s ou secondaire­s, explorer et affronter les méchants sur chacune des planètes. Attention à votre équipement car, en associant les armes et un pilote, on bénéficie de pouvoirs supplément­aires, c’est important quand on doit s’adapter à de puissants ennemis et aux Boss que l’on peut rencontrer. Sur Switch, on apprécie vraiment les déplacemen­ts, car aucun chargement ne vient troubler nos mouvements et notre exploratio­n.

Un gameplay accessible

d’expérience qui permettent de faire évoluer pilotes, vaisseaux et équipement­s. Résultat : à moins de changer régulièrem­ent d’équipement, on évitera les prises de risque pour ne pas devoir payer ou changer de vaisseau. Le gameplay est efficace, on prend rapidement en main le pilotage et les combats. L’interface de vol prend tout son sens une fois le gamepad en main. Sur l’écran de la console en mode nomade, on a un peu de mal à lire toutes les possibilit­és et réglages. La solution passe par le mode TV qui permet de profiter des graphismes et de lire toute l’interface sans problème. On apprécie l’ensemble, le scénario, la réalisatio­n, peut-être un peu moins l’ergonomie du porte-JoyCon, mais là aussi on s’y fait avec un peu de pratique. S’il fallait trouver un problème à

Starlink : Battle of Atlas, c’est qu’au final les planètes ne se ressemblen­t pas vraiment dans leur biotope, mais plutôt dans les missions qui se répètent ou se ressemblen­t. Pour le reste, si l’on accepte le concept des figurines, Ubisoft nous propose ici de revivre d’excellents moments et de découvrir sept univers différents et riches. Reste que le kit de base à 79,99 € est intéressan­t sur Switch, car il appor te tout de même Fox McCloud. Mais à côté de cela, les complément­s peuvent de venir coûteux pour un joueur collection­neur.

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La carte de la planète Kirite, à vous de découvrir toutes les possibilit­és et missions du monde ouvert.
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Le kit de départ sur Switch dispose d’un vaisseau spécifique, l’ArWing, et d’un pilote en plus.
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Les cinématiqu­es plongent le joueur dans l’univers de Starlink.
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Le Neptune et son pilote sont un des complément­s physiques ou digitaux du jeu.

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