Beau et immersif... mais débuts laborieux
Rockstar Games• Red Dead Redemption II
Rockstar Games ne fait pas que des mondes urbains quand il est question de laisser le joueur libre de vivre sa vie. Avec Red Dead Redemption, l’éditeur a créé le genre western. En selle pour un second épisode !
Red Dead Redemption II revient sur PC après déjà plusieurs mois d’existence sur consoles. Le por tage sur ordinateur ( puissant) appor te notamment le support de la 4K à 60 images/seconde. Soyons honnêtes, ce test arrive avec un numéro de retard, car le démarrage de cette version n’avait rien de glorieux : plantages, indisponibilités, drivers graphiques soi- disant optimisés… les joueurs des premières heures auront tout supporté.
Un préquel passionnant
Pour les novices, vous interprétez Arthur Morgan au coeur d’un gang de cowboys ; pour les joueurs du premier RDR, cet épisode se place avant, tel un « préquel ». Red Dead Redemption II offre beaucoup de quêtes qui mettent en place les personnages, et de quoi prendre plaisir à « tout » faire dans ce monde ouvert. Vous voilà dans les grandes pleines, espérant échapper aux détectives qui vous traquent depuis votre dernier braquage raté. Le Grand Ouest s’ouvre à vous avec ses villes, ses campagnes, ses montagnes et même ses lacs, le monde de RDR II est immense et les challenges nombreux en plus des quêtes. Ar thur Morgan devra remplir beaucoup de missions, mais aussi d’explorations et aura à choisir entre force brute et infiltration, le tout avec un gameplay riche et varié. Face aux éditions pour consoles, la version PC a pour avantage d’être capable de vous en mettre encore plus plein les yeux si vous disposez d’une machine puissante. Pour le reste, on sent bien la « patte » console, puisque le maniement au clavier et à la souris est bien plus pénible que de dégainer le gamepad.
Belle durée de vie, univers complet, scénario prenant, Red Dead Redemption II a tout pour lui, à condition que l’éditeur et les fondeurs de cartes graphiques arrivent enfin à se mettre au diapason et arrêtent de nous priver du jeu pour cause de pilotes à revoir ou bancals.