Le Chromebook devient le PC idéal
Les Chromebook offrent une alternative aux ordinateurs portables sous Windows. Mais qu’est-il possible de faire sur ces machines ? Sont-elles capables de rivaliser vraiment ? Voici tout ce qu’il faut savoir concernant ces PC équipés du système d’exploitat
Les Chromebook offrent une alternative aux ordinateurs por tables sous Windows. Mais qu’est-il possible de faire sur ces machines ? Sont-elles capables de rivaliser vraiment ? Voici tout ce qu’il faut savoir concernant ces PC équipés du système d’exploitation Google.
Chrome OS est disponible sur des ordinateurs depuis maintenant pr ès de 10 ans. Sa v ocati on était de fournir un système plus simple, vif, sécurisé et sur tout tourné vers Internet, Google s’est appuyé sur une distribution Linux qui a été profondément épurée et dont il ne reste pas grand- chose, si ce n’est le navigateur qui s’est doté d’un très grand nombre de fonctionnalités au fil des années.
Chrome, le navigateur devenu système d’exploitation
Chrome, le navigateur Internet qui est au centre de ce système, est proche de ce que l’on connaît sous Windows. Son fonctionnement est quasiment identique à celui de n’importe quelle autre machine. On retrouve alors les mêmes extensions, applications, thèmes, etc. que sur les autres systèmes d’exploitation. Mais comme, ici, il devient système d’exploitation à part entière, il y a toute une partie réglages bien plus poussés qui permet de gérer les périphériques, la gestion du réseau (avec ou sans fil), et bien d’autres choses encore.
En outre, Google a décidé plusieurs changements qui peuvent désarçonner de prime abord. Le clavier des Chromebook s’avère différent avec des touches de raccourcis plutôt que des touches de fonctions d’une part et une utilisation un peu différente du pavé tactile. Sur ce dernier par exemple, il faut deux doigts pour générer un clic droit. Pour se différencier aussi du monde PC sous Windows que l’on connaissait alors, Google a souhaité modifier un paradigme d’utilisation classique d’un ordinateur : on n’installe et on ne stocke quasiment rien sur sa machine, tout doit se situer dans les nuages.
Un mécanisme qui a pu rebuter un très grand nombre d’utilisateurs au départ car, effectivement, se retrouver avec 16 ou 32 Go de stockage lorsque n’importe quel ordinateur portable de l’époque avait entre 250 Go et 1 To de stockage physique… Les mauvaises langues ont d’ailleurs affublé les Chromebook d’un surnom, le « Minitel 2.0 », à cause de cela. Mais, en 2011, c’était alors le prix à payer pour avoir une machine qui démarre ou se met à jour en quelques secondes seulement.
Depuis, les SSD sont arrivés massivement sur nos ordinateurs reléguant cet argument commercial presque à la corbeille. Presque, car les mises à jour se font toujours très rapidement. Cependant, depuis quelque temps, les constructeurs par tenaires de Google n’hésitent plus à proposer des Chromebook avec un espace de stockage bien plus important aussi. Il n’est plus rare de trouver des
Chromebook avec 128 ou 256 Go de stockage par exemple. Pour autant, en entrée de gamme, ils sont encore nombreux à ne disposer que 32 ou 64 Go. D’autres changements sont apparu sauf il des années sur les Chromebook. Au départ, l’ interface n’ était pensée que pour un usage bureautique classique avec un clavier et une souris. Depuis, la mode de l’ hybride est passée par là, et a touché aussi cette gamme de terminaux. Certains se plient, d’autres ont juste un écran tact ile. Bien sûr, Google ne pouvait pas louper cela et un grand nombre de fonctionnalités ont été ajoutées au système pour prendre en charge ce changement d’usage. Si les Chromebook ont souvent été situés en entrée de gamme, c’est- à- dire des portables à moins de 300€, on peut noter que, depuis l’année dernière, il y a un léger changement de stratégie chez les partenaires de Google. Les fiches techniques se complètent un peu, les processeurs présents montent en gamme au passage. On retrouve facilement des processeurs Corei 3 oui 5 à la place des anémiques Atom. Il faut dire que nos usages d’Internet sont de plus en plus gourmands… et ce ne sont pas les services destreaming de jeux qui nous diront le contraire, notamment chez Google avec Stadia.
Une autonomie souvent bien plus importante
L’un des derniers bastions où les machines de Google sont souvent plus intéressantes quel eurshomologu es sous Windows, c’est du côté de l ’ autonomie. En effet, les Chromebook ont tendance à être bien moins énergivores que celles équipées du système de Microsoft.
Il n’est pas rare de tenir 10 à 12 heures (voire plus) sans fil à la patte en usage bureautique et ce même sur une machine d’entrée de gamme. Un score que l ’ on obtient sur des machines plutôt haut de gamme sous Windows.
De l’ajout des applis Android… à celles de Linux
Depuis un peu plus de 3 ans, Google a ajouté aussi l’utilisation possible des applications Android au sein de Chrome OS. Si cela semble ouvrir un monde de possibilités, dans les faits le constat peut être très différent. En effet, les applications pensées pour du tactile ne sont pas forcément très faciles à prendre en main dès lors qu’il y a un clavier et une souris (ou un pavé tactile). En outre, si elles ont été uniquement pensées pour un usage sur smar tphone, l e rendu peut s’avérer assez problématique sur un « grand écran ». Mais dans de très nombreux cas, cela peut s’avérer un plus par ticulièrement bénéfique. Depuis 2018, toujours sous la forme d’un programme bêta, il est possible d’installer et d’utiliser des applications Linux sur Chrome OS via une machine vir tuelle. Il faudra, pour ce faire, connaître quelques trucs et astuces sur lesquelles nous passerons un peu de temps car cela peut vraiment valoir le coup ! En effet, avec ce genre de fonctions en plus, on peut se passer d’un très grand nombre de services de Google et gagner un peu d’indépendance. Cela ouvre même la voie à usage bien plus proche de ce que l’on retrouve sur d’autres types de machines et plus en adéquation avec une interface de bureau.
Peut-on réellement opter pour un Chromebook ?
Faire disparaître Windows de son lexique demande un effort. Tout le monde ne veut prendre le temps de le faire et tout le monde ne peut pas le faire. Comme pour toute migration, changer ses habitudes peut s’avérer complexe et coûteux en énergie, sur tout les premiers temps. Dès lors que les réflexes sont pris, il ne devrait pas y avoir grande différence entre un ordinateur portable et un Chromebook.Quip lus est vous pouvez déjà installer – si ce n’est pas déjà fait – Chrome ou Chromium (la version libre) sur votre ordinateur afin de prendre en main le navigateur de Google, cela facilitera la migration puisque Chrome OS s’appuie sur Chrome le navigateur. Installez des extensions, essayez des applications, cela vous facilitera la tâche.
Il y a en revanche des cas précis où le changement sera bien plus compliqué, voire impossible, par exemple si vous utilisez des logiciels particuliers. En effet, la logithèque disponible que ce soit au travers des applications Android ou les logiciels importés de Linux n’ont pas toujours d’équivalent à ce qui peut être proposé sous Windows.
Que choisir comme Chromebook ?
S’il y a du choix désormais dans l’univers des Chromebook car tous les constructeurs en ont quelques-uns à proposer dans leurs vas tes gammes de PC, il reste comme pour tout type de machine à faire le bon choix. Le nôtre se tourne naturellement vers des machines hybrides. Pourquoi ce choix ? Parceque si vous souhaitez pouvoir utiliser de concert les applications Ch rome/ Linux et Android, la présence d’une dalle tactiles’ impose rapidement. En effet, les application s pour smart phones/ ta blettes sont développé es principalement pour cet usage et sont donc beaucoup plus pratiques à exploiter. Ensuite, du côté des caractéristiques techniques du coeur de la machine, le choix dépend de votre usage et, surtout, de ce que vous y installez. En effet, si vous comptez utiliser la machine virtuelle et les applications Linux et Android, vous risquez de saturer rapidement l’espace de stockage. Il faut alors opter pour les machines ayant 64 Go ou plus afin d’éviter d’être à cour t trop rapidement.
Pour ce qui concerne le coeur même ( processeur, mémoire), faites attention à l’entrée de gamme où les constructeurs proposent encore trop souvent des machines anémiques et qui vont montrer trop rapidement leurs limites. Évitez les modèles équipés de Celeron et avec 2 Go mémoire vive, sous peine d’être trop rapidement limité.