Kubb Passive Edition Chrome
BleuJour propose des PC français, assemblés dans l’Hexagone, dotés d’un design et d’une finition haut de gamme. La marque a lancé un modèle qui déteste le bruit et, par conséquent, offre un refroidissement passif. Beau et performant.
Imposant, impressionnant, le Kubb étonne
Massif, c’est le mot qui vient à l’esprit au déballage du Kubb Passive Edition. Ensuite, c’est son design et sa finition qui surprennent dans cette Edition Chrome. Massif, car le mode de dissipation des calories des CPU, GPU, Ram et SSD utilise « à peine » plus de 2 kg de métal pour remplacer la turbine de refroidissement du kit de base. Kit de base, car BleuJour n’a pas inventé la « base » de son PC, la marque est partenaire d’Intel et c’est donc un NUC de la génération C8BEB du fondeur qui se cache sous l’aluminium du dissipateur. BleuJour ne change pas l’ergonomie Intel, on trouve donc en façade et en face arrière la connectique parfaitement « noyée » dans le bloc de métal. Pour ceux qui ne voudraient pas de Windows 10, la marque propose une version Linux affichée 170 € de moins.
Parfaitement silencieux
Pour le reste, la plateforme intègre ici un processeur Intel i5, 8 Go de mémoire, un SSD de Type NVMe de 250 Go signé Western Digital, le tout animé par Windows 10 Pro. Ajoutons que la machine propose 4 ports USB 3.1 et l’inévitable port Thunderbolt. La partie graphique permettra d’afficher de la 4K sur plusieurs écrans mais, nos tests le prouvent, ne permettra pas de jouer à un jeu récent en simple Full HD même avec un niveau de détails au plus bas.
En test, cette machine donne de bons résultats, on s’en doutait avec ses composants efficaces aussi bien pour la bureautique que le streaming ou la création, tant qu’il ne s’agit pas de solliciter la puce graphique pour du rendering 3D. Compagnon design de travail, le Kube Passive Edition présente un atout de taille: il ne fait aucun bruit!
BleuJour troque la turbine de ventilation pour du métal, et même beaucoup de métal ! Lors de tous nos tests, nous avons cherché à savoir si le processeur allait pouvoir évacuer assez de calories pour ne pas baisser ses fréquences et donc ralentir la machine. Bonne nouvelle, ce n’est pas le cas, le processeur n’a pas dépassé les 50 degrés en usage classique, dans un environnement à 24 degrés. En crête, le processeur monte à plus de 60 °C, mais redescend aussi vite à moins de 50. Mais à quel prix ! En effet, lors de nos tests bureautiques, le Kubb a vu son bloc de métal prendre plus de 45 degrés sur ses faces pleines et un peu moins sur son ailettage. Logiquement, ses formes servent à maximiser les surfaces d’échanges thermiques. Une température qui n’incite pas à insérer une clé USB ! Lors des phases de « stress » les plus importants, nous avons relevé 50 °C en face supérieure et 52 °C en face avant ! Le Kubb n’étant pas fait pour jouer, cela n’arrivera pas ou alors pendant un gros encodage vidéo par exemple. Cette belle machine pose de cruels dilemmes: quelle version choisir? Pour qui? Et pour quoi faire? Tentons d’y répondre. Pour la version, le Core i5 est un bon choix, il remplira toutes les missions que l’on attend de ce type de machine. Un i3 sera plus accessible financièrement, mais plus limité et un i7, pas si inabordable dans la hiérarchie des Kubb, risque de chauffer votre appartement cet hiver. Pour qui et pourquoi faire? Pour travailler, surfer, user des médias, et trouver sa place là où l’on ne veut pas entendre de bruits nuisibles, le tout en s’offrant un bel objet. Associé à un kit clavier/souris sans fil, le Kubb transforme votre bureau en oeuvre d’art et vous en esthète amateur de design. BlueJour propose une belle réalisation, coûteuse, qui a les défauts de ses faiblesses : un radiateur dissipe bien la chaleur sans bruit mais, pour cela, il doit chauffer ! RC