Micro Pratique

Streets of Rage

Prêts pour reprendre la bagarre en écoutant de l’électro ? La célèbre trilogie est prolongée plus de 25 ans après le dernier opus. Les personnage­s cultes sont bien présents avec des mécanismes inédits et notre coeur balance entre renouveau et nostalgie.

-

Devenue culte au début des années 1990, la saga Streets of Rage s’est rapidement imposée comme la référence du genre « Beat them all » où un ou deux joueurs doivent affronter plusieurs ennemis. Et puis, plus rien. Après le dernier volet de la franchise SEGA sorti en 1994 sur Mega Drive, les joueurs sont restés sur leur faim. Il aura fallu attendre plus de 25 ans avant de retrouver cet univers de boss imbattable­s, de combats effrénés et de musiques endiablées. Grâce au studio français Dotemu qui a donc repris le flambeau et propose aujourd’hui un savant mélange de nouveautés et d’éléments cultes.

La baston, la vraie

Dès les premiers instants de jeu de ce nouvel opus, le plaisir renaît grâce à l’ambiance, la musique et l’univers graphique. Inutile de s’attarder sur le scénario, ce n’est pas cela qui séduit à première vue. Les 12 chapitres qui composent l’histoire permettent surtout de découvrir des univers plus rétros et colorés les uns que les autres. Pour ceux qui ont connu la trilogie initiale, Streets of Rage 4 est la suite du dernier jeu sorti. Vous retrouvere­z les personnage­s Axel, Blaze et Adam, entre autres, ainsi que de petits nouveaux prêts à mettre des raclées à un nouveau groupe de criminels.

Chaque personnage se contrôle différemme­nt en combat mais la prise en main est plutôt simple et permet aux débutants de s’amuser dès les premières minutes de jeu. Il existe plusieurs options de « castagne » avec une grande palette de coups et d’attaques. La nouveauté que l’on apprécie particuliè­rement, c’est le fait d’obtenir des points de vie en impactant des dégâts à l’adversaire.

Le fonctionne­ment et le gameplay sont les mêmes que dans les premiers opus mais avec des mécanismes modernisés. Aussi, il vous faudra maîtriser des enchaîneme­nts afin de venir à bout de certains ennemis mais surtout de gérer le « Super » qui permet de donner des coups plus puissants et d’infliger l’attaque ultime pour esquiver la garde de l’adversaire.

Côté graphismes, fini les pixels, place à des dessins entre modernisme et cartoon old school. Nous basculons dans les années 90 immédiatem­ent. Et la musique n’y est pas pour rien non plus… Le Français Olivier Derivière (A Plague Tale : Innocence…) sait s’entourer. Il s’est associé à des artistes japonais pour composer la bande originale comme Yuzo Koshiro qui avait déjà travaillé sur la saga.

Streets of Rage 4 nous fait passer un bon moment et nous rappelle de bons souvenirs. En oubliant un scénario plutôt léger, globalemen­t, les développeu­rs français signent un bel hommage à l’entièreté de la franchise.

Anne-Laure Bertiau

 ??  ??
 ??  ??
 ??  ?? Fini les pixels, place aux dessins à la main.
Fini les pixels, place aux dessins à la main.
 ??  ?? Chaque personnage a ses propres techniques.
Chaque personnage a ses propres techniques.

Newspapers in French

Newspapers from France