Les meilleurs outils pour une rentrée étudiante réussie
Pour les étudiants, l’heure de la rentrée se rapproche. L’occasion de dénicher les meilleurs outils numériques pour réussir celle-ci dans tous les domaines.
Pour les étudiants, l’heure de la rentrée se rapproche. L’occasion de dénicher les meilleurs outils numériques pour réussir dans tous les domaines.
Même si la situation reste hétérogène, la quasi-totalité des formations supérieures ont mis en place des services d’inscription en ligne, qui permettent d’éviter les déplacements en masse les jours précédant la rentrée. Pour les bacheliers fraîchement diplômés, les modalités sont indiquées dans ParcourSup (www.parcoursup.fr) ; elles diffèrent selon la formation envisagée. Pour les années suivantes, il est généralement nécessaire de se tourner vers les sites des établissements. À noter que la Contribution de vie étudiante et de campus (CVEC, 90 €) doit être nécessairement acquittée avant toute inscription, et ce sur le site unique cvec.etudiant.gouv.fr.
1 S’inscrire en ligne 2 Trouver un logement
Selon la ville où le problème se pose, celui-ci peut devenir un véritable casse-tête: trouver un logement étudiant est évidemment plus difficile à Paris qu’à Saint-Étienne… À condition d’avoir rempli un Dossier Social Étudiant (DES) sur www.messervices.etudiant.gouv.fr, et de répondre aux critères d’accès – notamment concernant les revenus des parents – une solution peut être de demander un logement dans une résidence étudiante gérée par le Crous : cela s’effectue sur trouverunlogement.lescrous.fr. L’application Crous Mobile pour iPhone et Android, pour sa part, est surtout informative et vous renseignera aussi sur les menus des restaurants universitaires. À noter l’existence du site Bed and Crous (www.bedandcrous.com), pour des besoins ponctuels de chambres en fonction d’éventuelles places vacantes – le site couvre pour l’instant 43 villes. Pour une solution dans le privé, on épluchera bien sûr les incontournables (Seloger, Leboncoin, PAP, etc.) tout en ne négligeant pas les services plus sélectifs. Studapart, par exemple, se targue d’une collaboration avec plus de 160 écoles et universités françaises pour proposer des solutions à leurs
étudiants. Citons aussi StudyLogement, qui annonce près de 70000 logements disponibles. Si vous avez du mal à trouver un garant, rendez-vous sur le site Visale : Action Logement se portera alors garant pour vous sous certaines conditions. De son côté, Lokaviz recense des logements chez des particuliers, toujours destinés aux étudiants. Enfin, la colocation est en vogue: visitez Lacartedescolocs (totalement gratuit), Appartager.com (gratuit en version basique, 19,90 € pour 10 jours en version Premium), ou encore la section dédiée de LeBonCoin (www.leboncoin.fr/ colocations/offres/). De son côté, l’application Badi utilise un algorithme pour mettre en relation des futurs colocataires censés pouvoir vivre en harmonie : il faut donc, lors de l’inscription, renseigner un profil assez complet avant d’être mis en contact. Attention en revanche aux applications, comme Roomster, qui exigent sans cesse des paiements pour lire de prétendues propositions.
3 Déménager pas cher
Un déménagement coûte cher et les budgets estudiantins sont souvent limités. L’étudiant malin en fera donc le maximum lui-même, et ne dépensera que le minimum. La location d’un véhicule pourra s’effectuer entre particuliers sur OuiCar ou GetAround (anciennement Drivy), voire gratuitement en profitant des besoins de convoyage des loueurs entre villes: sur Driiveme ou Hiflow Rent (ex LuckyLoc), vous trouverez ainsi des voitures ou utilitaires en aller simple pour 1 €. Et pour une aide au transbahutage des cartons, cherchez des gros bras ponctuels, particuliers ou professionnels en marge de leur activité habituelle, sur des plateformes de mise en relation comme JeMoove, MyDemenageur ou le plus généraliste AlloVoisins.
4 Réduire ses frais de transport
Au niveau national comme régional, de nombreuses réductions, ponctuelles ou sous forme de forfaits, sont réservées aux jeunes (moins de 26 ans en général).
Visant un public friand de nouvelles technologies, les différentes offres se convertissent doucement au numérique. Les applications de la SNCF TGV Inoui Pro et Assistant SNCF accueillent ainsi la Carte Avantage Jeune dématérialisée, ainsi que le forfait TV Max.
En revanche, la carte francilienne Imagine’R, si elle bénéficie d’un site dédié (www.imagine-r.com), doit toujours être imprimée. Il faut dire qu’il a fallu attendre début 2020 pour voir apparaître l’application Vianavigo pour les titres de transport en Île-de-France, et encore seulement sur Android – et percluse de bugs. Le Pass Navigo Jeunes Week-End, lui, peut être acheté depuis l’application RATP. Quant aux différents pass régionaux destinés aux jeunes, la situation est hétérogène : tous ne sont pas encore disponibles sur mobile. Enfin, une alternative économique aux trajets en train: les bus longue distance BlaBlaBus (ex OuiBus), Eurolines ou FlixBus qui, à l’inverse, sont de préférence accessibles via leurs applications dédiées.
5 Gérer son emploi du temps
En termes de virage numérique, les établissements ne sont pas égaux. Quand certains se contentent d’un site Web et d’un espace personnel où l’étudiant trouvera quelques informations éparses, d’autres mettent à disposition une application complète. Plus de 75 d’entre eux, dont de très prestigieux, utilisent Appscho, lancée en 2015, qui affiche le planning de cours – dynamique et mis à jour en temps réel pour prendre en compte d’éventuels changements de salle ou absence de professeurs –, les notes reçues aux examens et toutes les informations que souhaite diffuser l’établissement scolaire. En complément des outils mis à disposition par les universités et écoles, ou en remplacement si ces outils sont insuffisants, on installera aussi un agenda étudiant comme MyStudyLife, ClassUp ou Timetable – ce dernier poussant le raffinement jusqu’à basculer le smartphone en mode silencieux pendant les heures de cours.
6 Se cultiver
La lecture régulière de journaux et magazines demande un budget conséquent, rarement compatible avec la condition d’étudiant. KipUp donne accès gratuitement à une quinzaine de titres, quotidiens et hebdomadaires, au format PDF: il suffit de s’enregistrer et de scanner sa carte d’étudiant. Un mode hors connexion permet de télécharger les articles sur votre smartphone ou – c’est quand même plus confortable – votre tablette pour une lecture ultérieure loin de tout Wi-Fi ou 4G. Expérimenté dans près d’une quinzaine de départements avant un possible élargissement à tout le territoire, le Pass Culture
(pass.culture.fr) s’adresse aux jeunes dans leur 18e année : 500 € à dépenser en activités artistiques et culturelles. Pas d’application smartphone pour les bénéficiaires, mais un site mobile à l’adresse app.passculture.beta.gouv.fr/beta. Par ailleurs, le site L’Étudiant recense des dizaines de « pass » pour divers spectacles artistiques, voire soirées festives (etudiant.aujourdhui.
fr/etudiant/sortir/recherche/pass.html), aboutissant à des entrées gratuites ou à moindres coûts.
Le silence, l’atmosphère studieuse, l’absence de tentations extérieures… les bibliothèques sont des lieux propices au travail et les étudiants le savent bien. Mais comment être sûr de trouver une place et de ne pas se déplacer pour rien? En utilisant l’application Affluences, qui affiche en temps réel le taux d’occupation et éventuellement le temps d’attente dans les principales bibliothèques universitaires, et permet aussi de réserver gratuitement une place. Seul problème, l’appli ne peut rien contre l’incivilité de certains étudiants qui n’honorent pas les réservations de places qu’ils effectuent, et faussent ainsi les prédictions. Mais globalement le système (qui prend aussi en compte des musées, des piscines municipales, etc.) fonctionne plutôt bien.
7 Réserver sa place en bibliothèque 8 Trouver un job
À chaque rentrée, la recherche d’un job occupe de nombreux étudiants. S’ils recensent de telles offres, les grands sites de recherche d’emploi (Monster, Indeed, etc.) et les moteurs comme Keljob sont mal adaptés à ce créneau spécifique, laissant la place libre aux applications spécialisées. Corner Job, par exemple, vise la proximité et plusieurs filtres sélectifs permettent de trouver un job près de son domicile ou de sa faculté. Proposé directement par le Crous, le site Jobaviz publiait plus de 15 000 emplois au coeur de l’été, ce qui laisse augurer d’une montée en puissance pour la rentrée ; néanmoins, les étudiants sachant déjà où ils résideront auront tout intérêt à s’y prendre à l’avance, tant la concurrence risque de s’avérer féroce. Side, de son côté, semble victime de son succès et les missions publiées sont trop vite pourvues, entraînant la déception de nombreux membres se plaignant aussi que les critères de sélection soient assez opaques. Ceux qui ont quelques talents – de bricoleur notamment – pourront aussi se tourner vers les sites de « jobbing », comme Needhelp, AlloVoisin ou YoupiJob : aide au déménagement, montage de meuble, remplacement de robinet, ménage, etc., autant de tâches pas forcément récurrentes mais pouvant apporter un appoint financier appréciable. Enfin, les étudiants en études supérieures se découvrant une vocation pédagogique se tourneront vers les cours particuliers via des sites comme Kelclass, Akodom ou encore Superprof. Ce dernier, tout comme My Mentor ou Edulide, autorise en outre la tenue de cours à distance, une pratique qui devrait connaître une progression importante en ces temps de difficultés sanitaires.
9 Traquer les bonnes affaires
Le site Cap Campus, l’un des principaux portails de la communauté étudiante, édite à l’adresse www.tarif-etudiant. com une page spécialement consacrée aux innombrables avantages que certaines enseignes – shopping en ligne ou in the real life, restauration, voyages, etc. – offrent aux étudiants, ponctuellement ou régulièrement. Certains sites spécialisés dans les bonnes affaires et les coupons de réduction disposent aussi de rubriques spéciales pour ce public parfois peu fortuné, mais consommateur: c’est par exemple le cas de Dealabs (www.dealabs.com/groupe/reductions-etudiants-et-jeunes). Enfin, le secteur du logiciel et des services regorge d’offres dédiées. Microsoft, par exemple, offre une version Education d’Office 365, quand les abonnements à Amazon Prime Student, Spotify ou encore Deezer sont facturés à demi-tarif.