Micro Pratique

Fitbit Charge 4

Fitbit a débuté son aventure avec des bracelets connectés, la marque continue de faire évoluer ses fondamenta­ux. La Charge 4 en est la preuve.

- RC

Fitbit soigne les détails

Ce n’est pas une montre, mais un bracelet qui se place toutefois entre la famille Inspire et la famille Versa chez Fitbit. Versa pour les montres, Inspire pour les bracelets minimalist­es, la Charge 4 est un croisement des deux mondes. La Charge prend du volume face à l’Inspire et reprend d’ailleurs le concept des bracelets de la montre Ionic qui s’intègrent au boîtier dans les versions silicone. C’est donc un bracelet, mais presque doté d’un écran de montre, et avec un mélange des fonctions des montres Ionic et Versa 2.

De la Ionic, la Charge 4 hérite du GPS, ce qui lui permet de ne pas consommer celui de votre smartphone, mais d’afficher tout de même la cartograph­ie de vos parcours d’entraîneme­nt. De la Versa, elle gagne la compatibil­ité Spotify pour un contrôle depuis le poignet. Au final, pour être la synthèse de ces produits, il manque juste Alexa à votre poignet.

Discret et design

Côté design, la Charge 4 peut se donner des airs de montre connectée, pour cela il suffit de troquer le bracelet silicone pour un modèle en tissu qui dispose de fixations plus classiques. De l’un à l’autre, l’ensemble garde sa cohérence et son style. Sous la montre, le cardiofréq­uencemètre est discret, tout en occupant presque toute la surface du boîtier.

La Charge 4 s’offre une batterie longue durée (jusqu’à 7 jours), la compatibil­ité Fitbit Pay encore peu développée dans l’Hexagone, l’affichage des SMS, et bien évidemment l’ensemble des fonctions sportives de la marque. Avant d’aller plus loin, ce que l’on aime chez Fitbit, c’est d’avoir un produit connecté qui offre quasiment les mêmes services entre iOS et Android puisque c’est l’appli qui gère votre bracelet. Seule différence entre les deux OS, Android seul permet de répondre rapidement à un message depuis la montre, Apple laissant seulement une Apple Watch avoir ce pouvoir. Une appli complète pour tout le reste, entre qualité du sommeil, modificati­on des affichages de la montre, gestion de vos activités sportives et comme toujours fréquence cardiaque et comptage des pas du jour. On ne le dira jamais assez, mais les applis de santé des deux géants de la mobilité ne sont pas au niveau du produit de Fitbit. Peut-être une bonne raison pour Google de vouloir s’offrir la marque.

Une appli qui fait tout

Au poignet, la Charge 4 reste assez discrète et son affichage monochrome ne semble pourtant pas à l’étroit. Tout au plus pour les messages texte, est-il moins pratique que celui d’une Versa 2 par exemple. Seuls les sportifs qui s’entraînent tous les jours pourraient voir la batterie les lâcher avant 6 jours, mais les usagers lambda qui font du sport deux à trois fois par semaine tiendront une semaine avant de devoir charger la montre. Côté détection automatiqu­e des activités sportives, cela fonctionne, mais cela ne déclenche pas le GPS par exemple. Pour ce dernier il faut lancer l’activité manuelleme­nt. Au passage, on note que les deux-roues motorisées sont encore confondues avec du vélo en détection automatiqu­e et que l’équitation, elle, n’est toujours pas gérée par la montre alors que le yoga s’y affiche! Ce modèle est donc un produit connecté, sportif, discret, mais toujours pas parfait sinon cela serait trop facile. Ainsi, le cordon de charge est une fois de plus différent de tous les autres de la marque. Et pour rester dans le design, l’écran et son cadre sont toujours noirs, ce qui peut dénoter un peu quand on opte pour une version colorée du bracelet silicone. Pour le reste, l’appli de santé de Fitbit réalise un quasi sans-faute, et l’autonomie de la Charge 4 en fait un parfait compagnon de celui qui ne veut pas charger tous les jours. Un bon compromis dans la gamme Fitbit.

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