Chaaargeeeeeez... comme dirait le Capitaine Stark!
Microids • Les Tuniques Bleues: Nord & Sud
Après un passage sur consoles et ordinateurs, il y a 20 ans, puis un retour sur PC, voici qu’arrive sur consoles, le jeu tiré de la BD éponyme: Les tuniques Bleues. Une remise au goût du jour par Microids ou une madeleine de Proust ?
Née en 1968, la BD Les Tuniques Bleues raconte l’histoire du 22e de cavalerie au travers des aventures du sergent Chesterfield et du Caporal Blutch, l’un cherchant la gloire, l’autre à ne pas aller au combat, le tout sous les ordres du Capitaine Starck, que seule une charge suicidaire sabre au clair peut ravir. Sur ces bases, le jeu vidéo Nord & Sud propose une sorte de jeu de plateau façon Risk autour de la guerre de Sécession, tout en y ajoutant quelques scènes d’action. Un hit lors de sa sortie il y a plus de 20 ans, et qui tente le comeback.
Graphismes revus, mais aussi gameplay
Sur la carte des États d’Amérique, les armées bleues vont tenter de prendre la main sur les rouges. Pour cela, comme sur un plateau de jeu, il faut déplacer des armées, s’assurer du ravitaillement en prenant des gares ou le port, mais aussi éviter les voisins qui vous en veulent – comme les Indiens ou les Mexicains – et faire attention aux intempéries ! Jusque-là, le jeu se veut très « plateau » et ravira les amateurs, sauf que les phases de combats, si elles peuvent n’être qu’un lancer de dés, se font aussi en mode action.
Autant les affrontements sur les champs de bataille sont largement jouables; autant les combats en mode FPS (attaque de train, prise de gare et de fort) sont… pénibles. Ici, oubliez les FPS de 2020, pensez à ceux de 1990, autant dire que l’on peut en venir à détester ce jeu pourtant amusant et agréable avec son look BD et sa difficulté. Les Tuniques Bleurs: Nord & Sud est jouable à deux sur la même console, cela permet de rallonger un peu le combat. Cette version 2020 se calque sur le jeu d’origine: une seule carte, une difficulté mal dosée entre action et stratégie, et ce FPS que l’on préfère oublier. Malgré tout, un souvenir impérissable pour les quadras et les quinquas, pour qui un retour à l’enfance se mérite.