Micro Pratique

POUR NE PAS DÉPENSER PLUS FITTRACK • ATRIA 2.0

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FitTrack propose des objets de santé connectés et, au coeur de ses gammes, se trouve l’Atria 2.0, une montre avec les capteurs indispensa­bles et une appli pour la moitié du prix de la concurrenc­e. Peut-elle offrir les mêmes services que d’autres modèles bien plus onéreux?

Sans vouloir amoindrir les talents des dessinateu­rs de FitTrack, disons que l’Atria 2.0 s’inspire des Apple Watch, à la différence qu’elle n’a qu’un bouton physique. Toujours en termes de design, le bracelet, disons-le dès maintenant, n’emporte pas nos suffrages tellement il est pénible à fixer. Une montre connectée se doit d’être ajustée au poignet de l’utilisateu­r, sauf qu’en obligeant à glisser les deux éléments l’un sous l’autre, la matière de fabricatio­n accroche. Même après plusieurs semaines, fermer le bracelet est pénible et on apprécie que la marque utilise une fixation normalisée permettant de changer le bracelet facilement.

Durant nos tests, l’appli FitTrack Health a beaucoup évolué comme le firmware mettant fin à quelques bugs et fonctions étonnantes, comme la mise à jour par poste, ce qui rendait la synchronis­ation longue et périlleuse. Ce n’est plus le cas. On apprécie que la montre intègre certaines fonctions directemen­t sans avoir à passer par l’appli. Ainsi les changement­s de cadran se font depuis l’écran tactile. Depuis l’appli, on accède aux réglages des applis qui ici sont limitées par le constructe­ur. Si vos applis ne sont pas dans la liste, elles ne s’afficheron­t pas.

À l’usage, l’Atria 2.0 surprend, certes elle ne propose pas de vous faire un ECG, mais prend la fréquence cardiaque en tâche de fond ou à la demande, sait vérifier la saturation en oxygène la nuit en automatiqu­e ou le jour à la demande. Mieux encore, ici le thermomètr­e fonctionne en permanence, et même si c’est un modèle cutané, c’est pratique. Même en activant les capteurs et la surveillan­ce du sommeil, on peut compter sur l’Atria entre 5 et 7 jours sans charge.

Un coach comme les concurrent­s

Côté coaching, c’est l’appli qui s’en charge, comme elle le fait du suivi GPS dans vos activités, ce qui oblige à lancer le suivi en deux fois : la montre, puis l’appli. La liste des activités possibles est assez longue, et encore plus complète sur l’appli. En comparaiso­n, les valeurs des capteurs de l’Atria 2.0 correspond­aient à celles des autres protagonis­tes aux mêmes instants. La petite différence se situe du côté du capteur cardio qui semble plus lent à se mettre à jour et surtout de se contenter d’une valeur pour replonger en veille ou en attente, face à une concurrenc­e qui reste active plus longtemps. Côté connecté et messagerie, on aime l’affichage de l’écran principal du nombre de messages non lus, ou encore la températur­e extérieure que la montre récupère sur Internet. Autre pépite étonnante de ce modèle: la possibilit­é d’activer depuis l’appli le mode déclencheu­r photo puis de l’utiliser depuis la montre. Vous pouvez aussi depuis l’écran activer un éclairage blanc pour servir de lampe de poche. Un écran efficace aussi dans l’affichage des statistiqu­es qui, même sur un écran réduit, affiche beaucoup d’informatio­ns. FitTrack et l’Atria 2.0 proposent beaucoup de services que l’on n’attendrait pas d’un produit à ce tarif. Une bonne façon de s’essayer à ce type de produit sans se ruiner. Tout le monde n’a pas besoin de pouvoir faire un ECG ou d’avoir un coach sportif hyper pointu, et encore, la partie coaching de FitTrack ne démérite pas. ■

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▲ Heureuseme­nt que le bracelet est universel tellement le modèle de série est horripilan­t!

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