Les meilleurs outils pour démarrer des activités
Parmi les bonnes résolutions de cette année – encouragées par le temps libéré par les différentes restrictions sanitaires –, il y a celle de se consacrer à une ou plusieurs nouvelle(s) activité(s). Vous ne serez pas seul dans cette tâche, tant les aides n
Entre deux confinements et trois couvre-feu, et si l’année 2021 était celle de l’apprentissage ? Qu’il s’agisse de se mettre au macramé ou au dessin, de perfectionner vos techniques de cuisine, de débuter la programmation de votre site web ou encore de vous lancer dans la quête de points Elo aux échecs, vous trouverez dans les outils numériques de précieux alliés.
Le dessin 1 facile
Le dessin est certes affaire de talent, mais aussi de technique ; si vous n’avez pas la chance d’avoir le premier, vous pouvez espérer faire illusion avec la seconde. Il existe de nombreux tutoriels sur internet et les principales plateformes vidéo, YouTube en tête. L’un des sites les plus complets est assurément Apprendre à dessiner (www.apprendre-a-dessiner.org). L’accès à l’intégralité des cours en vidéo est payant (247 € pour 5 modules quand même) mais on peut aussi en apprendre beaucoup, gratuitement, en lisant les 150 articles du blog, particulièrement fouillés. On citera aussi le sympathique et coloré Apprendre-dessin.com, moins complet mais didactique et totalement gratuit.
Côté applications, préférez bien sûr une tablette qu’un smartphone pour utiliser les nombreuses possibilités qui vous sont offertes par des titres tels que How to Draw, WeDraw ou encore la série des Comment dessiner édités par Udenity. Néanmoins, la plupart se limitent à la reproduction de dessins en détaillant chaque étape: rien de théorique donc, juste de l’apprentissage par l’exemple – qu’il faudra un jour dépasser, ce qui n’est pas le plus évident. Alors vous pourrez pleinement tirer parti des étonnantes
applications de dessin que sont Procreate (iOS, 10,99 € et 5,99 € en version pocket pour iPhone), ArtFlow (Android, gratuit en version de base) ou encore Illustrator Draw (iOS en Android, gratuit en version de base), la version mobile du célèbre logiciel d’Adobe.
Réussir 2 aux échecs
Imaginez que vous puissiez croiser des joueurs pros sur un terrain de foot. Dans le monde feutré des échecs, c’est en quelque sorte le cas: la plupart des joueurs de renommées internationales fréquentent depuis plus de deux décennies les principaux serveurs comme Chess.com, Internet Chess Club (ICC) ou encore Free Internet Chess Club (ICC) – avatar du précédent créé en 1995 pour protester à son passage au payant. Évidemment, il y a peu de chance que vous puissiez les défier, surtout si vous débutez: les parties mettent aux prises des joueurs de même niveau.
Le site le plus complet est probablement Chess.com (et l’application éponyme) et ses millions de joueurs actifs en provenance du monde entier, ses 150 000 problèmes, ses leçons pour apprendre les ouvertures et autres subtilités échiquéennes, etc. L’abonnement gratuit vous permet déjà de vous mesurer contre les autres ou contre l’ordien nateur, mais il faudra, pour débloquer les autres contenus, adopter un forfait payant (entre 2,50 et 7,50 €/mois).
Commencez 3
(et terminez) un Mooc
Introduction à l’histologie, droit des entreprises en difficulté, principe des réseaux de données, bases de la comptabilité, notions élémentaires de telle ou telle langue étrangère… Les Mooc (Massive Open Online Course) sont des cours ligne, généralement bâtis autour de séquences vidéo, proposés par divers organismes de formation – y compris les plus prestigieux comme Polytechniques ou HEC. Et depuis près d’une dizaine d’années qu’ils existent, il y a peu de sujets qui n’ont pas été couverts, et ce dans toutes les disciplines.
Les Moocs sont généralement publiés sur les sites de leurs créateurs mais aussi réunis sur plusieurs plateformes, par exemple OpenClassRooms (anciennement Site du zéro), France Université Numérique (Fun)
ou encore MyMooc. Outre les cours en vidéo, des espaces de travail plus ou moins évolués sont disponibles – forums, listes de diffusion, etc. Une fois inscrit, c’est dans un véritable parcours de connaissances que vous vous retrouvez, avec des rendez-vous récurrents, des devoirs à faire, etc. D’ailleurs certains Mooc peuvent être certifiés, avec parfois des examens de fin de session, surveillés via votre webcam pour lutter contre la triche. Cette certification est généralement payante.
Grattez 4 les cordes
Si, adolescent, vous aviez eu accès au web et à toutes ses ressources, vous n’auriez probablement pas abandonné l’apprentissage de la guitare et remisé l’instrument au fond du garage de vos parents au bout de trois semaines d’essais infructueux. C’est d’ailleurs peut-être le moment de vous y remettre : les ventes de guitares ont augmenté de 20% l’an dernier – effet collatéral du confinement.
Les méthodes d’apprentissage en ligne sont innombrables, la plupart sur le même principe: des premiers cours gratuits et, une fois que le médiateur vous démange, les suivants payants. Citons notamment Tabs4acoustic, Galago Music, H Guitar ou encore Partoch, qui se distingue par un catalogue de partitions particulièrement riche et une amusante échelle de niveaux – le plus élevé « Manitas de Plata » nécessitera quelques centaines d’heures d’exercices.
Quel que soit l’instrument que vous taquinez, la recherche de partitions sur le web se heurte parfois à des problèmes de droits d’auteur, de formats de fichiers et de logiciels de lectures. Très ambitieuse, l’application en version beta eNote (à télécharger sur www.enote.com) vise les 150000 partitions avant la fin de l’année. C’est moins que la base de données collaborative IMSLP (imslp.org) et ses 550 000 fichiers couvrant 175 000 oeuvres, mais sur cette dernière tout n’est pas forcément au carré niveau légalité…
Choisissez 5 vos patrons
Bien avant le piratage de musiques et de films, l’une des premières affaires majeures d’atteintes aux droits d’auteurs concerna… des patrons pour tricoter, échangés au grand dam de leurs créateurs dans des forums spécialisés (sur Usenet, pour ceux qui se souviennent de ces heures glorieuses). De nombreuses applications guident vos doigts pour apprendre à tricoter, mais aussi broder ou crocheter. Pour transformer une pelote de laine en écharpe (ou en bonnet), installez Tricoton ou Compteur de rang, deux applications gratuites Android et iOS. Pour le crochet (les connaisseuses reconnaîtront la nuance), Crochetou et, si l’anglais n’est pas un problème pour vous, Love Crochet. Et si vous voulez vous lancer dans la broderie, ce sont près d’une centaine d’applis qui vous donneront accès à plusieurs dizaines de milliers de modèles en tous genres. Et pour toutes ces disciplines, un site web fait référence depuis une quinzaine d’années : Ravelry, véritable communauté où vous pouvez échanger patrons, projets, idées, conseils, résultats, etc. Incontournable et, depuis peu, partiellement disponible en français. Attention néanmoins, certaines licences contraignantes interdisent parfois la vente d’objets créés grâce aux patrons puisés sur le site.
Optez 6 pour le DIY
Venu des États-Unis, le DIY signifie « Do It Yourself », ou « Faites-le vousmême »; grosso modo, il s’agit de toutes les réalisations personnelles, et on peine à imaginer jusqu’où cela peut aller avant d’avoir visité eHow, le site référence en la matière avec ses plus d’un million de tutoriels classés par rubrique, souvent enrichis