LES TECHNOLOGIES
Technologiquement parlant, le monde des vidéoprojecteurs en 2021 se sépare en quatre technologies. La plus ancienne, DLP ou DMD, née chez Texas Instrument, utilise une lumière qui traverse une roue chromatique et enfin vient frapper un ensemble de miroirs qui la renvoie. Une lentille permet de réfléchir l’image. Les noirs sont intenses, les couleurs sont stables dans le temps et l’image obtenue est nette. Les puces DLP sont les grands-mères dans le domaine, mais elles fonctionnent parfaitement bien. Seule la sensibilité optique de certains utilisateurs peut être mise à mal par des effets d’arc-en-ciel lumineux. On trouve en second lieu la technologie Tri-LCD. Ici la lumière provient toujours d’une lampe qui traverse un système de prismes et de miroirs. L’image et les couleurs sont plus douces que sur un DLP, avec l’avantage d’une uniformité des couleurs sur toute l’image.
Les systèmes sont plus compacts, et moins dispendieux en calories. Pour finir, les technologies Laser ou LED, ici les lampes cèdent leur place à des LED, ce qui augmente la durée de vie de la partie éclairage avec des taux de 20000 heures d’usage par rapport à des lampes UHP classiques. La colorimétrie se veut alors plus stable, mais surtout la technologie laser profite à la luminosité sans pour autant faire baisser les contrastes. Cela a un coût, bien supérieur à l’achat que les modèles DLP ou Tri LCD, mais à l’usage…
Enfin, reste la technologie LCoS qui associe DLP et LCD, mise en avant notamment par Sony et JVC. Ici on associe les micromiroirs qui passent par une couche optique faite de cristaux liquides. Le principal progrès est en termes de définition avec des affichages en Ultra HD 4K, soit 8 millions de pixels à l’écran.