Micro Pratique

Asus RoG Strix Scar 17

Avec le RoG Strix Scar, Asus signe un portable plutôt bien pensé pour les joueurs exigeants. Il intègre un clavier mécanique, un écran à 360 Hz et un gros coeur composé d’un Ryzen 9 d’AMD et d’une GeForce RTX 3080. Peut-on en demander plus ?

- Damien Labourot

Dans la gamme joueur d’Asus, il y a le Strix Scar qui entre de plain-pied dans les configurat­ions à gros biscoteaux sans aucune limitation. Au sein de cette machine, nous avons eu droit à ce qui se fait de mieux actuelleme­nt pour un ordinateur portable : Ryzen 9 5900HX et GeForce RTX 3080, l’ensemble étant accompagné de 64 Go de mémoire vive et d’un SSD NVMe de 1 To. Autant dire que cette configurat­ion permet de jouer à n’importe quel titre avec une fluidité maximale même avec les réglages graphiques calés en Ultra… Et si le bruit généré en charge est trop gênant, sachez qu’en basculant le profil (performanc­es, turbo, silence) grâce à la touche dédiée, on conserve une bonne fluidité dans un silence quasi complet. Nous avons ainsi testé plusieurs titres et cela fonctionne à chaque fois. Pour exemple de ce que l’on peut atteindre, Shadow Of the Tomb Raider bascule de 89 images par seconde à 57 ips, cela reste donc suffisamme­nt fluide pour continuer à jouer en Ultra. Il n’y a que lorsque l’on active le Raytracing que le besoin de repasser en mode performanc­es s’avère réellement nécessaire. Dans les applicatif­s qui mettent en action le processeur, bien évidemment on se retrouve là encore avec un très haut niveau de performanc­es, très proche de ce que l’on obtient sur un PC de bureau. Il n’y a guère que l’autonomie de cette machine qui est risible : 2 heures et la machine s’arrête…

Un écran à 360 Hz

Ce qui attire bien plus sur ce Strix Scar que son coeur, ce sont les autres parties, à commencer par son écran de 17 pouces offrant une simple dalle Full HD mais avec un balayage allant jusqu’à 360 Hz. Il n’exploite pas la technologi­e G-Sync de nVidia mais de l’Adaptative Sync. Et force est de constater que cela fonctionne tout aussi bien ! Pour rappel, cette technique permet d’éviter le phénomène de brisure d’images quand la carte graphique dépasse le taux supporté par l’écran. Autre point à noter sur cette machine : son clavier. Asus a fait le choix d’un clavier mécanique, qui est particuliè­rement agréable au toucher, super réactif et entièremen­t paramétrab­le (couleur, macro, etc.). En revanche, il aura tendance à gêner votre entourage avec ses cliquetis très prononcés. On notera de plus que le placement des touches est assez particulie­r. Le pavé numérique est remonté d’un cran par rapport à d’habitude tandis que les flèches ont quant à elles plus d’espace pour s’exprimer. C’est bien pensé pour jouer plus confortabl­ement. Sur cet élément, on l’a adoré... autant que notre entourage l’a détesté. Le pavé tactile gigantesqu­e fait un bruit assez creux, mais peu importe car une souris est vite branchée à ce mastodonte pour le remplacer! Reste le design d’ensemble très marqué qui fera autant d’afficionad­os que de haters. Vous laissant juge sans nous prononcer, nous retiendron­s juste de cette machine qu’elle a ce qu’il faut et que c’est bien ça l’essentiel ! Certes, le prix reste à digérer: mais un produit vitrine et savoir-faire… fait grimper l’addition. Notre machine d’essai, à 4499 €, offrira du plaisir, beaucoup de plaisir à son propriétai­re. Mais rassurez-vous, il existe aussi des configurat­ions un peu moins chères à base de RTX 3070 et Ryzen 7 aux alentours des 2500 €… Mais ce n’est pas assez pour nous. D’ailleurs on vous laisse, on retourne jouer ! m

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