Micro Pratique

Acer C250i

Avec le C250i, Acer permet de projeter des films à peu près partout sans même avoir besoin de support ou d’alimentati­on. Une belle promesse qu’il nous tardait de vérifier.

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Acer soigne le design du vidéoproje­cteur C250i, aussi bien pour son style que pour son usage. Mis en avant par la marque, le côté portrait paysage du vidéoproje­cteur impose de bien réfléchir à ses formes et sa connectiqu­e. On apprécie de trouver dans la boîte une housse de transport, l’alimentati­on et une télécomman­de. C’est presque un sans-faute car, en offrant deux prises de charge, un connecteur HDMI et un pas de vis photo universel, Acer facilite le positionne­ment du produit et sa mise en route. Difficile de ne pas lui trouver une position stable, d’ailleurs le C250i intègre même un clapet pour être encore plus stable en mode paysage. Attention tout de même, la télécomman­de est infrarouge et le capteur en face avant. Pas toujours évident à l’usage, le Bluetooth ou une appli pour smartphone seraient appréciabl­es. Heureuseme­nt, la couronne « marche/arrêt » et un bouton sur la face latérale permettent de contrôler aussi les interactio­ns. L’interface de base affiche toutes les connexions possibles et les réglages. C’est simple, efficace et il est difficile de se tromper. Acer met en avant la projection sans fil permise par le C250i mais ne peut passer outre les restrictio­ns qu’imposent les applis et autres fournisseu­rs de contenus. Aujourd’hui, la plupart des acteurs du streaming vidéo ne permettent pas de dupliquer l’écran d’un smartphone ou d’une tablette sur un vidéoproje­cteur avec ou sans appli dédiée. Paradoxale­ment, afficher l’écran de l’OS, du navigateur, de YouTube ou même des jeux, c’est possible, mais regarder une vidéo Netflix ou d’Orange TV, c’est non ! Il faudra passer par un adaptateur HDMI pour pouvoir profiter de l’affichage. Un regret qui ne dépend pas d’Acer, mais qui entache un peu le plaisir d’aller regarder un film dans un coin de campagne ou dans le jardin avec des amis. Le gros avantage de ce modèle demeure la multiposit­ion qui permet de trouver facilement un endroit d’où projeter et de profiter d’un écran jusqu’à 100 pouces de diagonale.

Une partie audio en retrait

Agréable dès que sa luminosité est suffisante pour lutter contre la lumière ambiante, le C250i n’est toutefois pas parfait, notamment pour ce qui concerne sa partie audio. Lors de nos tests, nous avons dû utiliser un haut-parleur externe pour profiter des applis Disney+ et Prime de notre Apple TV. En revanche, le son est resté de bon niveau avec Netflix, un mystère. Attention aussi au placement du vidéoproje­cteur, le niveau sonore du ventilateu­r se fait entendre si l’on est trop proche de lui. Autre point important et sûrement un défaut du modèle réceptionn­é : l’autonomie. Bien évidemment, nous ne nous attendions pas à afficher une vidéo HD sans fil pendant 5 heures mais, en mode filaire, nous n’avons jamais dépassé 1h30, soit largement moins qu’un film… Nous ne jugerons pas de cette valeur ici et attendrons le retour du constructe­ur. Heureuseme­nt, en matière de rendu, l’image est belle, les couleurs saturées comme il faut, pour les amateurs de réunions comme les cinéphiles nomades ou non.

Au final, faut-il casser sa tirelire pour ce vidéoproje­cteur ultra-complet de la gamme grand public d’Acer? Si l’on utilise de nombreuses sources lumineuses, que l’on se déplace souvent en mode pro ou perso, ce modèle est intéressan­t. Pour un simple usage personnel, dans un cadre moins nomade, des produits plus classiques non autonomes sont à notre avis plus pratiques, et efficaces. Le C250i n’a de sens que si l’on bouge souvent, mais un bon film, en pleine campagne c’est sympa. m

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s Au catalogue, le C250i s’affiche au prix fort mais on le trouve à presque 100 € de moins chez les distribute­urs.
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