« Nous sommes à armes égales »

« De la pression au fur et à mesure que l’échéance décisive se rapproche ? Certainement pas ! » Le moins que l’on puisse dire, c’est que Xavier Darjo vit au jour le jour la belle aventure d’un groupe dionysien encore en lice après avoir disputé le barrage. Mine de rien, ils ne sont plus que quatre à avoir autant de rencontres « dans les pattes ». « On laisse d’autant plus de plumes que les rencontres à haute intensité s’accumulent en l’espace d’une semaine, alors, très franchement, Suresnes a les cartes en mains pour une montée qui se positionnerait davantage dans une logique d’aboutissement tellement notre adversaire est fidèle au rendez-vous de la phase finale », poursuit celui qui distille au même titre que Remi Campet ses meilleurs conseils à un effectif amputé, depuis dimanche dernier, d’Arnaud Kampcheu. Effectif très satisfait d’avoir franchi un palier supplémentaire après avoir glissé sur la marche nantaise au printemps 2016. Pas de quoi toutefois inciter Vincent Carbou, l’un de ses homologues suresnois, à considérer que tout est joué d’avance. Loin s’en faut même pour l’ancien sociétaire du Stade français de bonne souche catalane : « Nous sommes à armes égales, comme l’attestent les résultats des confrontations disputées en poule de championnat. Nous nous sommes qualifiés directement, certes, et le match remporté face à Chartres nous a permis de nous retrouver, mais Saint-Denis dispose d’une ossature très solide. » Toujours est-il qu’aux abords du MontValérien où Guillaume Leleu, fort de sa double expérience à Mont-de-Marsan et à Albi, joue un rôle d’intervenant, le coup de projecteur se portera sur Anthony Bajart, un pur produit de la formation locale qui a même ouvert une parenthèse du côté de Jean-Bouin.