Mikautadze, dernière chance
Dix titularisations en 2016 et… Une seule en 2017 ! Depuis quatre mois, Konstantin Mikautadze a disparu des radars : « J’ai été blessé et souvent, quand je pars jouer avec la Géorgie, je perds ma place à mon retour en club. Ça a été le cas. Je n’aime pas être remplaçant, mais je n’abandonnerai jamais pour autant ma sélection. Je veux continuer à me battre pour mon pays. » Absent en mars, le colosse géorgien a laissé place libre aux géants sud-africains, Willemse et Jacques Du Plessis (suspendu samedi), qui semblent aujourd’hui irremplaçables : « C’est vrai que le coach les a un peu plus en tête que moi. Après, ce n’est pas terminé car même si un joueur est toujours titulaire, il lui suffit d’enchaîner un ou deux mauvais matchs pour passer sur le banc. Alors si j’arrive à montrer des choses face au Stade français, j’aurais plus de chance de démarrer lors des phases finales. » Mikautadze (25 ans ; 2 m et 128 kg) n’aura jamais la capacité de déplacement de Jacques Du Plessis ou la puissance dévastatrice à l’impact de Willemse. Mais il a ses propres armes : un don pour marquer physiquement ses adversaires, une aisance aérienne supérieure à ses concurrents et une science des rucks comme de la mêlée que le grand blond (Jacques Du Plessis) ne possède pas. À lui de le démontrer samedi : « Le Stade français possède de très bons joueurs à mon poste. Papé ne sera pas là, mais Flanquart, Gabrillagues ou Pyle restent très performants. Ce sera un beau test pour l’équipe et moi, face à une équipe qui va tout donner pour décrocher la sixième place. »