Midi Olympique

Une fois n’est pas coutume…

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Vendredi dernier, contre le voisin montois, les Dacquois se sont assuré un destin après lequel ils courent. Tel le Phoenix, le club rouge et blanc renaît chaque année de ses cendres. En 2015 et 2016, après avoir terminé la saison à la 15e place, leur sauvetage a été possible grâce (ou à cause) des déboires financiers d’autres clubs (accession refusée à Lille en 2015 et rétrograda­tion administra­tive pour Tarbes en 2016. N.D.L.R.). Cette année, une fois n’est pas coutume, c’est bel et bien sportiveme­nt que les Rouge et Blanc ont gagné le droit de rester dans le secteur profession­nel. Jérôme Daret, manager sportif et présent au club depuis plus de vingt ans mesure la performanc­e de ses protégés « cette année, le championna­t de Pro D2 a été plus relevé que jamais. Quand on voit la qualité de toutes ces équipes, on peut considérer que c’est un exploit de se maintenir. Avec un peu plus de réussite nous aurions pu être sauvés plus tôt dans la saison… » C’est donc en avance d’une journée par rapport aux deux derniers exercices, que le club peut souffler et préparer la prochaine saison. Il n’est pas pour autant question de galvauder ce dernier match. Aurillac est une équipe solide à domicile. Pas question pour les Dacquois de prendre l’orage

dans la capitale du parapluie… « Pour cette journée de multiplex, il n’y a pas de pression. Des jeunes vont prendre du temps de jeu. On peut dire qu’avec ce match on commence à préparer sportiveme­nt la nouvelle saison. Il nous faut faire un bon match pour finir avec le meilleur classement possible. Pour un petit budget comme le nôtre, la part dite de « méritocrat­ie » reversée par la LNR au regard du classement final, peut représente­r un enjeu non négligeabl­e… » conclut l’expériment­é technicien landais. L. T. ■

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