PAS DE BLAGUE !

LE POINT DU BONUS DÉFENSIF N’AURA DONC PAS SUFFI SUR LE SOL DE BÉZIERS. MAIS LE RC VANNES RESTE TOUJOURS MAÎTRE DE SON DESTIN

La déception aura été à la hauteur des espérances mises dans ce match à Béziers.Tout aurait pu être tellement simple avec une victoire. Seulement, il est des choses qu’on ne maîtrise pas. La victoire d’Albi face à Agen ? Par exemple. « Une victoire qui m’interpelle » note au passage l’entraîneur vannetais. « Ce bonus pris nous permet d’être toujours maîtres de notre destin » confiait Xavier Lagioiosa le deuxième ligne. « Ce bonus nous aurions pris comme une victoire il y a encore quelques mois », ajoutait Clément Payen le demi de mêlée et capitaine vannetais au lendemain de ce match. ÊTRE PLUS PERFORMANT… Seulement, les choses étant ce qu’elles sont, le RCV qui avait espéré s’épargner un match à enjeu contre Bourgoin sera bien obligé de faire avec. Et cette obligation de résultat face au dernier du classement qui compte seulement quatre victoires et qui a encaissé une moyenne supérieure à 30 points sur l’ensemble

des rencontres disputées cette saison, passera par une obligation de performance. « Performance sur les zones de ruck, performance sur les conquêtes. Voilà les bases du jeu que nous avons rappelées aux joueurs. Mais nous avons aussi travaillé le jeu au pied. Le reste on verra après. » « C’EST NOTRE FINALE » En tout début de saison, Jean-Noël Spitzer avait imaginé 12 victoires pour le maintien. Le RC Vannes en est aujourd’hui

à 11 « mais ce que j’avais mal imaginé, c’est le nombre total de points. La différence se fait aujourd’hui non pas sur les victoires mais sur le nombre de bonus et les nuls. Comme il n’existe pas d’équipes à plus de 100 points, cela veut dire que toutes les autres ont forcément davantage de points en cette fin de saison », commente ce dernier. Et le maintien cette saison, ne se jouera pas à 56 points, mais à 60 voire au dessus. Le RC Vannes, dès lors, reste dans son timing. « Nous avions prévu ce cas de figure depuis longtemps. On s’était promis d’y arriver en jouant le match de notre maintien contre Bourgoin mais en étant maître de notre destin. On y est et nous sommes pile-poil dans l’objectif que nous nous étions fixé et plutôt dans de bonnes conditions. C’est notre finale et nous sommes exactement dans le même état d’esprit que lors de la finale contre Massy la saison dernière », conclut Jean-Noël Spitzer. Le dernier mot restera à Xavier Lagioiosa : « Je ne suis et nous ne sommes pas perturbés

par cet enjeu. » Avec l’appui de plus de 9 000 supporters (le match se jouera à guichets fermés), cela devrait normalement… passer.