UNE ASCENSION RAPIDE
CRÉÉ EN 2008, LE CLUB CONNAÎT UNE ASCENSION RAPIDE DEPUIS QUATRE SAISONS. QUALIFIÉ POUR LES SEIZIÈMES DE FINALE EN HONNEUR, IL AURA FAIT QUOIQU’IL ARRIVE UNE BELLE SAISON.
SPhoto DR aint-Etienne, champion du Lyonnais de Troisième Série, débutera les phases finales du championnat de France, ce dimanche contre Saint-Jean-deMaurienne. Mais l’équilibre des forces s’est déplacé au nord de la ville. La chute du CASE, à qui a succédé le RC SaintEtienne, a notamment profité à AndrézieuxBouthéon. Née en 2008, alors que le CASE était en Fédérale 2 et commençait son ascension qui le conduisit jusqu’en Pro D2, l’équipe a depuis gravi beaucoup d’échelons pour être maintenant l’équipe de la Loire la plus haut placée. En Troisième Série en 2013, elle va disputer dimanche les seizièmes de finale du championnat de France Honneur et rêve de quarts de finale, synonymes de nouvelle accession.
«Mais on a de la casse, prévient le directeur sportif, Patrick Vareilles. Et il faut encore gagner deux matchs. Il ne faut pas aller trop vite.» Andrézieux-Bouthéon a pourtant pris l’habitude d’avancer à grands pas, notamment depuis l’arrivée sur le banc de David Carrier, ancien entraîneur... du CASE de la Série à la Fédérale 2... Le club reconnaît d’ailleurs la dette qu’il doit à son voisin. S’il fait partie des trente-deux meilleures équipes de France en Honneur, il le doit à un sacré concours de circonstances. Sixième de Promotion Honneur la saison dernière après avoir joué tout ces matchs à domicile sur des terrains prêtés par ses voisins (Saint-Etienne, Roche-laMolière, Feurs, Unieux), il se voyait proposer fin juin la montée sur tapis vert après le refus des clubs placés devant lui. Dans la foulée, SaintEtienne déposait le bilan et six joueurs rejoignaient ses rangs, dont son actuel capitaine, le troisième ligne, Vincent Renaudier, toujours courtisé par de nombreux clubs de fédérale, ou le demi de mêlée, Mathieu Llari, actuellement blessé. «C’est un malheur que le CASE ait disparu, regrette Patrick Vareilles. Nous avons longtemps vécu sous son ombre. »
Et le club pourrait bientôt prendre sa place. Qu’il monte ou pas en Fédérale 3 cette saison, son objectif reste de s’imposer comme le premier club de la grande agglomération stéphanoise, dont le coeur - vert - bat pour le football.
Avec le départ de l’équipe de foot dans son nouveau stade, le club de rugby a récupéré le stade Roger-Baudras, nanti de vestiaires neufs et de locaux administratifs. Une salle de musculation sera installée cet été.
« Nous avons fait en quelques mois ce que nous espérions faire en trois ans, conclut le directeur sportif. Maintenant, nous ne voulons pas aller plus vite que la musique.»