Hans-Peter Wild
MERCREDI EN FIN D’APRÈS-MIDI, ROBERT MOHR, DIRECTEUR DE LA WILD RUGBY ACADÉMY, A ACCEPTÉ DE RÉPONDRE AUX QUESTIONS CONCERNANT LE DOSSIER DE REPRISE PORTÉ PAR HANS-PETER WILD, MILLIARDAIRE ALLEMAND. DEPUIS, NOUS AVONS EU CONFIRMATION QUE L’OFFRE DE REPRIS
la Wild Rugby Academy, aussi. Selon nos informations, le dossier aurait donc été remis mercredi peu avant 21 heures. Informé de ce délai supplémentaire, le pool d’investisseurs initié par « les anciens » de la maison stadiste avait, lui aussi, décidé de remettre son enveloppe dans le même timing. Quant au dossier piloté par l’actuel viceprésident du club, Richard Pool-Jones - dont nous avions révélé l’existence lundi dernier dans nos colonnes - il devait, lui aussi, entrer en piste. L’ancien troisième ligne avait confirmé nos informations mardi, lors d’un conseil d’administration du Stade français, avant de le faire publiquement sur SFR Sport. Tant et si bien que Thomas Savare a vécu une nuit très courte afin d’étudier l’ensemble des propositions. Toutefois, il semble que le dossier d’Hans-Peter Wild ait, aujourd’hui, une (voire deux) longueur d’avance. Les arguments financiers et sportifs du milliardaire allemand ont séduit Thomas Savare. Jusqu’à quel point ? Le président du Stade français ne souhaite pas communiquer. Et pour cause. Il a obligation, dans ce type d’opération, d’informer, en premier lieu, ses salariés, par l’intermédiaire de sa DUP (délégation unique du personnel). Le timing est désormais serré. La DNACG veut que les garanties soient remises au plus tard le 25 mai. Entre-temps, Thomas Savare devra convaincre Roger Boutonnet, le président de l’association Stade français impliqué dans le projet de reprise des « anciens », de travailler avec Hans-Peter Wild.
Le Docteur Wild a-t-il bien déposé une offre de reprise du Stade français ?
À cet instant précis, non (mercredi 17 heures, N.D.L.R.), mais si ça peut répondre à votre question, je crois que nous avons obligation de le faire avant le passage de Monsieur Savare devant la DNACG, jeudi à 11 h 30. Nous allons donc le faire très très vite.
Pourquoi avoir réclamé un délai supplémentaire ?
Acquérir la majorité des actions d’une entreprise, ça ne se fait pas si simplement. Il y a beaucoup de choses à étudier, à contrôler et à anticiper. Les sommes engagées sont importantes. Entre les premiers contacts et la décision pour faire une offre, nous n’avons pas eu beaucoup de temps. Voilà pourquoi.
Travaillez-vous déjà sur le projet sportif dans l’hypothèse où le dossier de Hans-Peter Wild devait être retenu ?
C’est très important pour nous d’avancer très vite. Pas seulement sur le volet financier mais aussi sur les plans sportifs, administratif et commercial. Sur le plan sportif, on est conscient que ce sera un beau challenge l’année prochaine, en raison des nombreux départs de joueurs déjà actés. Ça va aussi prendre un peu de temps pour impliquer l’association et mettre les structures de formation en place. Mais le challenge est excitant.
Pourquoi le rapprochement avec
Photo Icon Sport
le projet des anciens joueurs n’at-il pas pu se faire ?
Je ne veux pas trop m’exprimer sur ce sujet. Mais, de toute façon, il va nous falloir fédérer. On ne peut pas arriver et tout changer. On veut aussi s’appuyer sur des anciens joueurs qui sont des figures emblématiques.
Un garçon comme Pascal Papé par exemple ?
Par exemple… (rires). S’il n’y avait pas eu la grève, je ne pense pas que je me serai intéressé au Stade français. Et de voir que les anciens se sont aussi mobilisés, ça me rassure. Il y a une âme dans ce club, des valeurs et des gens qui veulent se battre pour ça. Ça signifie quelque chose quand même.
Quelles seraient les passerelles avec la Wild Rugby Academy ?
Il y a plein de choses à faire. Autant sur le plan sportif que commercial ou marketing. Dans chaque club que je visite