C’est du sérieux »

en Allemagne, je vois toujours des mecs avec des maillots du Stade français (rires). Les synergies entre la France et l’Allemagne sont immenses.

Pensez-vous avoir réussi à le convaincre ?

Il y a trois choses qui doivent le convaincre. D’abord, sur le plan financier, c’est solide. Quand le Docteur Wild s’engage, c’est du sérieux et du long terme. La preuve, il est engagé avec la Wild Rugby Academy depuis 2007. Ensuite, nous basons notre projet sur les valeurs et l’identité du Stade français. Le Stade français ne sera pas aux couleurs du « Capri Sun » la saison prochaine, on gardera le rose (rires). Et enfin, nous sommes convaincus du potentiel. Il est immense. On croit en notre projet. Il ne faut pas que les gens pensent que parce que le Docteur Wild est milliardaire, qu’il vient s’offrir un club de rugby pour parler à la presse tous les jours et recruter plusieurs All Blacks, champion du monde en 2015. On veut juste mettre quelque chose en place de pérenne. On veut travailler sur la formation, sur le développement des équipes de jeunes, sur les féminines, sur les différentes formes de rugby à 7 ou à 5 car Paris est le plus gros bassin de joueurs en France. Tout est réuni pour aller au bout de notre projet. On veut évidemment aussi garder les joueurs formés au club et ajouter peut-être une ou deux têtes d’affiche. L’idée, c’est vraiment d’obtenir l’adhésion des joueurs présents et de l’association avec qui nous souhaitons travailler main dans la main pour la réussite du club.