Condamné à verser 1,7 million d’euros à Puma, le RCT se défend
Le club de Toulon a été condamné, en début de semaine, à payer 1,7 million d’euros à la société Puma par la Cour d’appel de Colmar le 3 mai. La raison : rupture fautive de contrat d’équipementier. Conséquence d’un litige qui oppose les deux parties depuis le 3 mars
2011, alors que le RCT était engagé pour trois saisons (de 2010 à 2013) avec Puma. Ceci avant de rompre le fameux contrat et de s’engager avec un concurrent, à savoir Burrda, au motif de : « Non-paiement des primes de résultats 2008-2009, et 2009-2010, non-paiement des royalties, défaut de participation à l’aménagement en mobilier d’une brasserie exploitée par le club et exploitation des signes distinctifs du club appartenant à des tiers partenaires du RCT, autrement que sur les shorts et maillots. » Accusations rejetées par le groupe allemand qui avait contre-attaqué devant le tribunal de grande instance de Strasbourg en 2012, réclamant plus de
6,5 millions d’euros au titre des préjudices subis. Un premier verdict avait été rendu le 10 avril 2015, jugé insuffisant par Puma. La Cour d’appel de Colmar a donc reconnu que le RCT avait « dissimulé ses tractations avec un équipementier concurrent pour obtenir un partenariat plus avantageux, avant de dénoncer son contrat avec la société Puma sur le fondement de motifs fallacieux. »
Les choses ne vont toutefois pas en rester là. Mourad Boudjellal, le président varois, a fait savoir qu’il avait simplement activé une clause de sortie, à hauteur de 450 000 euros, et qu’il allait désormais saisir la Cour de cassation.