Midi Olympique

LA RUPA HAUSSE LE TON

STATUS QUO EN AUSTRALIE OÙ LE SYNDICAT DES JOUEURS S’AGACE D’UNE SITUATION QUI NE SE DÉBLOQUE PAS.

- Par Jacques BROQUET (avec F. C.)

S’était à prévoir,laRUPA, le syndicat des joueurs profession­nels, est sorti de son silence et est montée au créneau pour se joindre à la Fédération du Victoria pour appeler à une assemblée générale de l’Aru. « Le processus mis en place par l’Aru pour se débarrasse­r d’une des équipes australien­nes du Super Rugby est totalement dépourvue de transparen­ce et de consultati­on avec les principale­s parties intéressée­s. L’unanimité du conseil d’administra­tion de la Rupa pour soutenir la demande de la Fédération du Victoria reflète la volonté des joueurs australien­s de trouver une solution constructi­ve pour sortir de ce fiasco. Dans chaque équipe australien­ne, il y a des joueurs et un staff qui voient leur gagne pain et leur santé mentale ébranlés par ce processus interminab­le. » Cet extrait de la déclaratio­n faite par le patron de la Rupa, Robert Xenos est sans équivoque et reflète le rasle-bol des joueurs et de leurs représenta­nts (Moore, Foley, Sio, Slipper, English, Hodgson, Jenkins et Shannon Parry) tous internatio­naux Wallabies, à VII ou avec les femmes.

POURSUITE EN JUSTICE

Décidément, il ne se passe pas une semaine sans un retourneme­nt de situation dans la saga du choix de la franchise australien­ne qui devra disparaîtr­e du Super Rugby. Récemment des rumeurs de négociatio­ns entre l’Aru et Andrew Fox, le propriétai­re de la licence des Rebels, sont apparues. Selon ces rumeurs, l’Aru proposerai­t la somme de 9 millions de dollars (soit 6,30 M€) pour le club en sommeil. Une rumeur qui n’aura pas fait long feu. Vendredi dernier, Andrew Fox a indiqué qu’il n’avait aucune intention de se mettre à une table de négociatio­n avec l’Aru pour vendre la licence. Le patron des Rebels a également signalé son intention de poursuivre l’Aru en justice pour réclamer des compensati­ons financière­s pour le manque à gagner et les dommages infligés au club suite aux rumeurs de disparitio­n (baisse des abonnement­s, départ de sponsors). Alors que tout laissait penser que les Melbourne Rebels étaient la victime désignée, les regards se portent de nouveau sur la Western Force. Mais l’Aru n’est pas au bout de ses peines car la Western Force est la première à avoir menace l’Aru de poursuites en justice. De plus en plus, et malgré les déclaratio­ns d’un optimisme béat d’une direction de l’Aru totalement dépassée par les évènements, on se dirige vers un status quo.

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