Montpellier risque gros
Le 22 avril dernier, le Racing 92 se déplaçait à Montpellier pour le match en retard comptant pour la vingt et unième journée de Top 14. Au-delà de l’écrasante victoire héraultaise (54-3), cette rencontre sous tension fut aussi le théâtre de « débordements » en tribunes, où des supporters du MHR avaient cet aprèsmidi-là déployé les banderoles suivantes : « Équité sportive = Goze démission » ;
« Équité sportive ? Merci qui ? Merci Jacky et Paul » ; « Grève fictive = tricherie » ; « Goze + Lorenzetti, le menteur – le tricheur… » La Ligue nationale de rugby ayant considéré que le club héraultais n’aurait pas dû laisser entrer les individus précités et leurs étendards dans l’enceinte du stade, le MHR était auditionné mercredi dernier par la commission de discipline de la LNR. Au départ, les membres de ladite commission avaient, semble-til, tablé sur une suspension d’un match pour l’Altrad Stadium ainsi qu’une amende de 30 000 euros. Pourquoi une sanction si dure pour une simple histoire de banderoles, demandez-vous ? Dans cette affaire, les juges ont pris en compte que le MHR était également sous le coup d’un sursis, pour une affaire datant plusieurs années. Pourquoi avoir mis cette supposée décision en délibéré, alors ? Le match de barrage entre Montpellier et le Racing 92 étant prévu trois jours plus tard, il était impossible aux dirigeants héraultais d’annuler la rencontre à l’Altrad Stadium pour la reprogrammer ailleurs. Dans le cas où le stade du MHR était effectivement suspendu, la sanction ne prendrait que la saison prochaine. Verdict imminent.