SUR LA PISTE DE VANNES
POUR LA SECONDE FOIS DE SON HISTOIRE, MARCQ-EN-BAROEUL ORGANISE LA FINALE DU SUPER CHALLENGE DE FRANCE-MIDI OLYMPIQUE. VANNES, TITRÉ L’AN DERNIER, NE REMETTRA PAS SON TITRE EN JEU. CETTE ÉDITION 2017 S’ANNONCE TRÈS OUVERTE.
Les 3 et 4 juin, Béziers va organiser la finale du Tournoi élite du Super Challenge-Midi Olympique où les jeunes parisiens du Racing viennent remettre leur titre en jeu. Avant ce grand rendez-vous biterrois de la jeunesse ovale, place à l’autre compétition annexe, celle du second niveau, la catégorie espoirs qui, l’an dernier à Suresnes, avait sacré les Bretons de Vannes, brillants vainqueurs en finale de Versailles (16-5). Le bouclier chèrement acquis l’an dernier, les jeunes Vannetais ne pourront pas le défendre puisque la promotion de leur équipe fanion en Pro D2, les a propulsés au sein de la compétition élite. D’ailleurs, ils ont obtenu leur billet pour la grande finale biterroise. Le tenant qui ne met pas son titre en jeu, voilà que cette édition 2017 à Marcqen-Baroeul et Villeneuve-d’Ascq s’annonce particulièrement ouverte.
Ainsi, Massif Central-Paris, Chartres, Épernay, Châlon-sur-Saône, Touraine Plus, Dijon (titré en 2014 à Ris-Orangis), Fleury-les-Aubrais-Orléans, Villefranche-sur-Saône, Paris XV, l’entente Lauragais, Genlis, Vallée de la Lèze, Suresnes, Bergerac, Sucyen-Brie et les locaux de Marcq-en-Baroeul peuvent tous postuler au titre.
UN JEU PLUS ÉLABORÉ
Pour le club organisateur, c’est l’occasion de se rappeler un excellent souvenir. Il y a cinq ans, les Marquois avaient organisé la première édition de ce Challenge qu’ils avaient eu le privilège de remporter. Les jeunes Nordistes ont ainsi un beau défi à relever et une belle page de leur jeune histoire à écrire.
Gérard Tugas, la cheville ouvrière de ce challenge, va assister à sa sixième finale consécutive. Après 2012 à Marcq-en-Baroeul, 2013 à Metz, 2014 à RisOrangis, 2015 à Vannes, Suresnes l’an dernier, l’éducateur biterrois garde un oeil averti sur l’évolution de la compétition. « En six ans, le jeu a vraiment évolué. Au tout début, les joueurs étaient beaucoup plus instinctifs, pas trop calculateurs et assez portés vers l’offensive. Depuis quelques années, le jeu est un peu plus élaboré, plus construit. C’est aussi le fruit du travail des éducateurs. Les joueurs progressent, l’encadrement aussi. »
La particularité de ce challenge, c’est qu’il n’a jamais honoré une formation du Sud-Ouest. Or, selon certains observateurs, la formation de l’entente du Lauragais victorieuse à Issoire semble avoir l’étoffe pour succéder à Vannes. Ce challenge du deuxième niveau national attire bien des convoitises. Mais, ce n’est pas pour autant que ce bouclier mis en jeu pour la sixième fois doit être l’objet de bien des excès. « Depuis la mise en place de ce challenge, déclare Gérard Tugas. Nous n’avons jamais eu de problèmes avec la discipline. Mais, il vaut mieux prévenir que guérir. Au sein de la commission, nous sommes très à cheval sur les règles de discipline. Que les joueurs, encadrement et supporter se respectent, qu’ils respectent les arbitres. Une compétition réussie, c’est une compétition sans incident. »
Jeunes gens, soyez sages, respectueux et surtout amusez-vous !