Midi Olympique

Le pacte des staff

- M. D. ■

Clermont

On a souvenir qu’avant la dernière demi-finale, le patron toulonnais Richard Cockerill exhortait aimablemen­t ses joueurs à « porter leurs couilles », à Marseille. Le manager anglais utilisant des raccourcis de langage lui rendant les conférence­s de presse moins douloureus­es, on lui pardonnera volontiers ce très léger trait de grivoiseri­e. Pour rester dans le champ lexical du « berlingot », on soulignera que son alter ego de l’ASMCA Franck Azéma n’en manqua pas, de « roustons », lorsqu’il fit le choix de sacrifier quelques unes de ses stars pour la demi-finale de Marseille (37-31), après avoir été battu par les Sarries. Et quoi ? Il fallait oser, bonne mère, sacrifier Aurélien Rougerie, légende vivante d’un club, d’une ville et d’une région, pour lancer dans la fosse aux lions Damian Penaud et ses vingt berges. Il fallait aussi avoir un certain sens de l’audace pour oser écarter l’arrière de l’équipe de France (Scott Spedding) histoire de remettre Nick Abendanon à la place qui lui sied le mieux et, surtout, titularise­r dans un match couperet la bombe Raka, présentant au moins autant de garanties balle en mains qu’elle ne présente de carences en défense. Vous connaissez la suite, non ? Raka, Penaud et Cancoriet -celui-ci était quant à lui préféré à l’excellent et expériment­é Lapandry- ont donné raison à leur coach. A Marseille, les bizuts d’Auvergne ont même fracassé les All Blacks des Hauts de Seine, ravi le Vélodrome et promis au Rct une opposition redoutable, pour ne pas dire effrayante. Peuventils réitérer leur colossale performanc­e ce dimanche, à Saint-Denis ? Le coup de la surprise peut-il fonctionne­r deux fois consécutiv­ement ? On devrait le savoir assez vite, pour te dire…

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