« Il ne nous a pas parlé d’argent »
« Son nom est apparu sur nos tablettes assez tôt. Nous avions un partenariat avec Massy, un club avec lequel nous entretenons d’excellentes relations. Au milieu de nos échanges, le nom de Judicaël est vite ressorti, comme celui de Sekou Macalou d’ailleurs. Avec « Judi », nous avions rapidement pris un contact téléphonique. Il était ensuite venu nous rencontrer, avec sa mère. Il nous plaisait vraiment énormément. Malgré son âge, Judicaël avait une approche extrêmement structurée de ce qu’il voulait pour sa carrière. C’en était même surprenant. Au départ, il ne nous a pas parlé d’argent, seulement de ses volontés de développement sportif. Mais beaucoup de clubs le suivaient alors et le draguaient. Finalement, il a affiné son choix à deux clubs : nous et le Stade français Paris. Ce n’est seulement qu’à ce moment-là que les négociations financières ont débuté. Mais il n’en faisait pas une priorité. Par contre, il était très attentif à ce que son choix ait aussi des répercussions positives sur sa famille, qui était dans le besoin. Nous lui avons promis que nous ferions notre possible pour les aider. Finalement, Judicaël a signé chez nous. Nous avons aidé sa mère à le suivre, à quitter la banlieue parisienne pour venir s’installer à Clermont. Idem pour sa soeur, musicienne, qui a emménagé à Clermont et qui intégré le conservatoire de musique ».