MIDI-PYRÉNÉES HAUT LA MAIN
Il a suffi d’une piqûre de rappel, un raid solitaire et gigantesque du Tyrossais Jean Villetorte, dont la course gagnante de 70 mètres a ramené les siens à seulement 4 unités (20-24), pour que les joueurs de Midi-Pyrénées se souviennent que ce match qu’ils avaient copieusement dominé pouvait encore leur échapper. Il restait neuf minutes, et la cote des Basco-Landais a remontait soudain en flèche.
Le capitaine Dubert avait maintenu les siens à flots en réussissant autant de pénalités qu’il en avait eues à tenter. Le dernier vainqueur de la compétition n’était pas si mort que cela, et pouvait de nouveau croire en ses chances de doublé. Il trépassa définitivement quatre minutes plus tard, à la faveur d’un dernier coup de boutoir du centre de Blagnac Nekelo Tolofua. Il a suffi d’une accélération suivie d’un passage de bras du meilleur joueur de la rencontre, pour que cette finale bascule définitivement dans le camp des dominants. Il n’y a pas eu photo sur la prestation globale. Sans l’éclair de génie de Jean Villetorte, les Midi-Pyrénées auraient déroulé jusqu’à la fin et sans se presser, leur rugby mieux huilé et plus conquérant. Les Midi-Pyrénéens ont fini cette finale avec un avantage conséquent de quatre essais à un.
LA DERNIÈRE FINALE
Essai de trois-quarts, essai collectif, et essai de filou, avec un démarrage dans un trou de souris du demi de mêlée Guillaume Dulay, dès l’entame de la seconde période (43e). Les joueurs de Deylaud et Olivier se sont un peu reposés sur leurs acquis dès lors qu’ils ont mis leurs adversaires à bonne distance (24-12 à la 49e). Leur capacité à répondre immédiatement à la provocation de Villetorte, a rappelé qu’ils avaient les moyens de dominer encore un peu mieux cette dernière finale de la compétition. Le bouclier de la Coupe de la fédération finira donc ses jours là où ils ont éclos, dans le comité de son créateur, Jean-Claude Baqué.