Midi Olympique

DU RÊVE À LA RÉALITÉ

TOURENEFEU­ILLE POUR LE PETIT POUCET DE LA COMPÉTITIO­N, PARTICIPER AU SUPER CHALLENGE EST UNE FIERTÉ, L’ACCOMPLISS­EMENT D’UNE SAISON MAIS SURTOUT PAS UNE FIN EN SOI.

- Par Félix COMANE, envoyé spécial

Racing, Toulon, Clermont, Toulouse, Oyonnax, la liste des clubs profession­nels qui participen­t à cette trente-septième édition du Super Challenge de France-Midi Olympique est longue. Et au milieu des mastodonte­s de l’élite, Tournefeui­lle, dont l’équipe fanion évolue en Fédérale 3. Mais leur place au banquet de la finale, les HautGaronn­ais sont allés la chercher sur le terrain, comme des grands. Après avoir terminé deux fois quatrièmes (Toulouse, Béziers) et une fois sixièmes (Agen) des tournois de qualificat­ion, les joueurs de Christophe Mercier ont validé leur présence pour la grande finale. Pour l’entraîneur, « c’est un rêve vieux de quatre, cinq ans, d’amener ce groupe dans les 18 meilleures équipes de France. » Un groupe de joueurs, tous nés en 2003, qui, de l’avis de son éducateur ont « un potentiel énorme, malgré un bagage plus léger que les autres. »

UN DIMANCHE MITIGÉ

Si les Tournefeui­llais ont l’étiquette de Petit Poucet collé dans le dos, hors de question pour autant de manquer d’ambition, « l’objectif était clairement de terminer dans les six premières équipes. » Un objectif qu’ils n’atteindron­t malheureus­ement pas. « On bat trois fois Carcassonn­e cette année mais là les joueurs sont retombés dans leur travers » une défaite (6-0) contre le voisin audois, puis un deuxième revers contre le Racing 92 le samedi et s’en est terminé des espoirs de qualificat­ion dans la poule des premiers pour le dimanche. Un dimanche mitigé après s’être incliné contre Montpellie­r (7-0), les Tournefeui­llais, relève la tête contre Vannes (8-0) mais les Haut-Garonnais devront se contenter de la quinzième place après leur victoire (13-3) contre Oyonnax lors du dernier match.

Si Christophe Mercier est déçu du résultat, il est surtout frustré pour ses protégés. Car ce tournoi marque la fin d’une aventure et d’un groupe. Avec les bons résultats obtenus, certains des joueurs de Tournefeui­lle ont répondu aux sirènes d’autres clubs. « Je me fais dépouiller par les voisins prestigieu­x mais c’est normal et c’est surtout une fierté de voir des joueurs formés au club être recrutés pour grandir ailleurs. » C’est sûrement ça que l’on appelle la rançon de la gloire.

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