Midi Olympique

SANS L’OMBRE D’UN DOUTE

DEUX ANS APRÈS SA RELÉGATION, LE RCHCC A RETROUVER LA FÉDÉRALE 1 À LA FAVEUR DE SES LARGES VICTOIRES AUX DEUX PREMIERS TOURS. VAINQUEUR DE VIENNE EN QUART, IL LORGNE MAINTENANT SUR LE BOUCLIER, AVANT LES DEMIS-FINALE PROGRAMMÉE­S LE 18 JUIN.

- Par Sébastien FIATTE

La semaine dernière, les Varois ont pu profiter de la plage. Non, ils n’étaient pas en vacances, mais en récupérati­on quelques jours après un quart de finale victorieux contre Vienne,pour aborder au mieux les dernières semaines de compétitio­n d’une saison qui traîne en longueur, mais qu’ils espèrent pourtant terminer le plus tard possible. Toujours en course, ils sont qualifiés pour les demi-finales du championna­t de France de Fédérale 2. Mais entre les quarts et la demi, la FFR a octroyé deux semaines weekends de repos, forcément bienvenus à cette époque de la saison, mais pas forcément faciles à gérer pour garder les acteurs du jeu pleinement concentrés.

« C’est dur de tenir en haleine les joueurs, reconnaît le manager, Greg Le Corvec, à la tête de l’équipe avec Patrick Pezery et Martin Jagr. Je pense que c’est le cas également pour les trois autres équipes qualifiées. »

La saison dernière, Hyères-Carqueiran­ne, relégué de Fédérale 1, avait calé sur la dernière marche pour y retourner. L’épouvantai­l annoncé dans le quart sud-est avait trébuché face à des Villeurban­nais bien organisés, en route vers la finale perdue de peu. Cette saison, les Hyèrois n’ont pas trébuché. Au contraire, ils ont passé les deux premiers tours sans encombres - plus de 50 points inscrits en moyenne en quatre matchs - pour valider leur billet en Fédérale 1. Et confirmer au passage leur parcours en poule, terminer à la première place, et dans les tout premiers sur le plan national.

«La saison dernière, nous avions effectué une bonne saison, rappelle l’ancien troisième ligne. Nous avions manqué de constance à l’extérieur, et surtout nous avions souffert de beaucoup de blessures. Avec le retour des blessés et un recrutemen­t de joueurs pas forcément référencés, d’équipe réserve de Fédérale 1 ou d’équipe de Fédérale 3, nous avons réussi à construire un groupe sérieux, et homogène.»

Au total, près de trente-cinq joueurs sont en concurrenc­e pour être sur la feuille de match, avec la fraîcheur que cela implique et l’émulation que cela créé. La saison n’a pas été un long fleuve tranquille pourtant. La claque reçue en janvier, chez la lanterne rouge, Montélimar, a servi de déclic. «Nous n’avions pas mis les ingrédient­s qu’il fallait, et cette défaite a été salutaire», juge Greg Le Corvec.

Depuis les Varois tournent comme des avions, au point d’apparaître comme le favori pour le bouclier ? Après avoir éliminé Vienne, (17-12), ils affrontero­nt Orsay, vainqueur de Suresnes, un autre favori. La route semble se dégager.

« Mais il y a un beau vivier de joueurs dans la bassin parisien. On espère évidemment que ce match ne sera pas le dernier, qu’il ne sera qu’une étape. Ca va se jouer sur des détails. À nous de bien nous préparer.» Afin d’écouter une nouvelle fois, «la mano de Dios» dans les vestiaires à la fin du matchs, que ses joueurs mettent en son hommage, en rappel du titre de Perpignan décroché en 2009.

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Les Varois espèrent avoir d’autres victoires à fêter d’ici la fin de saison. Photo DR

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