JOLIS BOURGEONS
PRIVÉ DE SENIORS À XV, FAUTE D’EFFECTIF SUFFISANT, LES COQUELICOTS PEUVENT TOUJOURS S’APPUYER SUR UNE FORMATION DE QUALITÉ.
Le week-end dernier, les Chalonnaise ont disputé les finales du championnat de France à 5. Après de nombreuses saisons à XV, les Cocquelicots, nés à Tournus, qui accueillera d’ailleurs un nouveau club féminin la saison prochaine, ont dû se résoudre à jouer en plus petit nombre cette saison, entre arrêts de carrière, mutations professionnelles et grossesses. Avec neuf participantes, elles ont donc évolué à 7 cette saison. « Les finales à 5, c’est convivial, sourit Marie Céline Bernard, une des chevilles ouvrières du club. C’est une récompense de fin de saison. » A la tête des moins de 18 ans, la technicienne continue d’oeuvrer pour la formation, avec succès. Si les seniors ont marqué le pas cette saison, en termes d’effectif, les jeunes pousses sont toujours de qualité.
Première du Nord-Est à 7, elles ont participé aux finales Nord-Est à XV organisées à Chalon-sur-Saône et obtenu une qualification pour les championnats de France. Ces belles performances ont été accompagnées par l’intégration dans le top 8 du championnat de France UNSS, catégorie Etablissements, du lycée Mathias, qui dispose d’une option rugby. Pas sûr toutefois que les jeunes joueuses viennent tout de suite renforcer l’équipe des seniors. Nées en fin d’année, la plupart souhaite repartir un peu moins de 18, avant de viser ensuite les sélections moins de 20. A terme, le club peut encore patienter, mais avoir une équipe senior est important. « Pour exister en termes de visibilité, c’est important », juge Marie-Céline Bernard. Avec tous les efforts et les succès récoltés auprès des jeunes, ce serait en effet dommage de rester invisible et de laisser les autres clubs, vers lesquels de nombreuses joueuses partent une fois le bac en poche, en récolter les fruits.