LE COQ SPORTIF S’OFFRE LES BLEUS
LA MARQUE FRANÇAISE ÉQUIPERA À PARTIR DE 2018, LE XV DE FRANCE ET JUSQU’EN 2024. ELLE A OFFERT 3,7 MILLIONS D’EUROS À LA FFR PLUS UN BONUS DE 2 MILLIONS POUR LES AMATEURS.
Si en début de semaine, le dossier prioritaire à la FFR était la finalisation et le dépôt du dossier de candidature de France 2023 à Dublin, ce samedi le comité directeur de la fédération a validé le choix du Coq Sportif comme équipementier exclusif de la FFR à partir de 2018 et jusqu’en 2024.
La semaine passée, nous indiquions que la société française était en très bonne position pour succéder à la marque aux trois bandes. Les deux équipementiers se retrouvaient en finale. Et c’est bien Le Coq Sportif qui l’a emporté. Selon nos informations, le Coq Sportif a offert un chèque de 3,7 millions d’euros par saison plus un bonus de 2 millions d’euros destiné à la fourniture de maillot aux écoles de rugby.
ADIDAS AVAIT PROPOSÉ MOINS
Adidas n’avait proposé que 3 millions d’euros par an plus un million en cas d’obtention de la Coupe du monde. Laporte et son équipe ont donc tranché en faveur d’une marque légendaire du sport français qui a d’ailleurs déjà équipé le XV de France de 1975 à 1983 et notamment lors du fameux match à l’Eden Park d’Auckland et la victoire historique, le 14 juillet 1979 des Bleus sur les ALL Blacks. La Fédération souhaitait un contrat à longue durée qui couvre les deux prochaines Coupe du monde. Si elle a anticipé et acté un nouveau fournisseur de maillot, c’est aussi pour donner du temps à celui-ci d’incorporer au design du maillot la présence d’un nouveau sponsor. D’ici à quelques jours, le nom devrait être dévoilé. Deux partenaires actuels de la FFR sont en lice. La GMF et BMW. Les deux sociétés sont actuellement en discussions serrées avec la fédération. Cette dernière a fait valoriser la présence d’un annonceur sur le maillot à hauteur de 10 millions d’euros. Pour le moment, ces deux sociétés, ainsi que la Société générale et Orange donnent jusqu’à 5 millions d’euros. Les revenus générés par ces deux appels d’offres doivent permettre à Bernard Laporte de financer sa politique ambitieuse vers une refonte et une simplification du monde amateur et sa formation.